La gitane:
Retourne-toi vers le printemps où l’ amour hennit
et que les pensées précoces ne te soient rien qu’ un bouclier !
dans le blé étendu tu lies aux freins de la passion
la femme pas sellée,
pour deux minutes seulement elle est encore une pauvre fille.
Et de sa semence elle arrose la terre fertile ,
Du ventre de gitane naîtra le pauvre peuple,
Foule de petits gitans nés dans un carrefour,
sans savoir pas où ils vont aller,
- et la mélodie de la vie est plus rythmique -
car par logarythmes ils se multiplient.
Ils ne savent que mentir avidemment,
(Comme la blessure de leur vie est toujours salée),
ils vivent et ils meurent comme les pouces,
ils ne savent que se lamenter et hurler...et hurler...

Accroissements ascendants:
Dans l’ algorythme des accroissements ascendants
on ne se rend pas compte du brouillard
qui nous enveloppe et conquiert nos âmes,
de l’ intersection fortuite avec la lumière,
courant dans une direction différente,
de la croissance dans l’ entité dirigeante,
dans le glissements apparent de la loi
vers la contre-loi,
des modalités dans lesquelles
on peut se dérober de la loi,
des chevaux affamés qui travaillent dur,
des gitanes maréchales -ferrants qui poussent
du coude la bête.