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Thébaïde
poèmes [ ]

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par [iah-hel ]

2007-02-16  |     | 



Une pièce, vide ou presque ;
les lattes du parquet jadis de bois précieux,
se sont ternies avec le temps, vermoulues des événements.
Puis, peu à peu, elles se sont fendues, abîmées,
pour ne laisser à nos yeux que leurs chairs éventrées.

Posés au centre de cette pièce, trois éléments :
Deux chaises, une table, là, un jour oubliés.
Les chaises fixent le décor ;
Quant à la table,
sous l'épaisse couche de poussière, rien.
Plate, parfaitement lisse,
la surface du plateau ne nous laissant entre apercevoir,
aucun signe de vie.

Alentour, les murs blancs laissés en décrépitude,
figent cette atmosphère d'abandon, de solitude.
Quelques cicatrices tailladant leur face,
témoignent des événements passés, d'une vie antérieure.
Déposé sur celui du fond,
le cadre de la fenêtre aux couleurs diaphanes,
tranche avec la réalité.

Les volets métalliques, verrouillés,
ne laissent filtrer que peu de lumière aux travers des persiennes ;
juste une lueur, qui parfois éclaire l'instant,
quelques secondes volées, à l'obscurité, au néant !
Les carreaux sont ternes mais, intactes.
Préservés derrière leurs remparts rouillés,
invulnérables à l'action du temps, ils attendent.
Ils attendent de pouvoir rayonner à nouveau,
que quelqu'un ouvre cette porte, ces volets,
pour y transmettre la chaleur, la vie, l'espoir ...

Cet endroit sombre, je m'y suis plongé, j'y suis aliéné.
Aucune clef ne permet d'y entrer, d'ailleurs il n'y a pas de serrure.
Aucune clé, aucun élément n'ouvre cet endroit ;
pourtant il reste un accès possible, sans artifice aucun,
sans miroir aux alouettes, un accès enfoui, sincère, qu'il suffit de trouver.

Il est l'unique accès qui permette de faire céder l'entrée,
d'ouvrir les volets pour faire renaître, la vie, l'amour, l'espoir ...

Iah-hel
Frédéric Christophe GAFFIAT
(12 septembre 2006)

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