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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-05-17 | |
André Cruchaga, exposant de la poésie salvadorienne, possède un chemin vaste dans cet art qu'il pratique depuis quatorze années. Il a participé à différents concours nationaux et événements littéraires dans sa terre natale, El salvador, et publié une dizaine de livres.
Ici aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous présenter deux poèmes du travail poétique d'André Cruchaga Le feu derrière la fenêtre, traduits en français. Je vous souhaite de les apprécier! María Eugenia Caseiro (Mariú) L'oiseau dans le temps “Encerradas en un invernadero bajo el cristal, las flores olvidan ue la luz existe y cómo temblaban bajo el rocío ¡Como huelen las alas del tiempo!” Constantin Cavafis Ne serait-ce que parce que je suis l'hôte De cités lacustres impossibles, De vols insondables, Ou d'aventures aveugles. Ne suis-je pas aussi le témoin Des feux qui jonglent avec la fortune Para raviver la semence des rêves. Ce règne se pare de mousse y de vif-argent. Ses dents sont plus obscures Que la cendre Et la destinée de la faim. Plus petites que ce petit Pays Grisonnant par tant d'audace Et équivoques. Après tout, La mémoire, ouverte sur le futur, se souviendra-t-elle Des variétés Du chameau passant Par la chas d'une aiguille, Ou le miroir aveugle calquant la nuit Et le sel profond Des dons du mystère. Le temps a la senteur des sons! Résidus de squelettes Dégorgeoirs écumeux comme prisons Ailes qui frappent les pores Végétation qui s'éveille Avec des excréments Empreintes insolentes Mer de fourmis Absurdes bonbonnes de combustible Grignotant le cou des jours. (Traduction: Daniele Trottier) ~~~~~~~~~O0O~~~~~~~~~~~~~~ Images d'urgence Les années ont passé On sent l'étiage Des mers sur l'écume De ces eaux enfuies Ces ombres dans les pages de la peau Images d'urgence Échouées au quai des lèvres Sans se dire Sans se prononcer Toujours de retour Comme des morceaux de papier En hiver De minuit Les jours passent aussi Ouvrant de vieilles blessures Et entendant tomber Le squelette des multiples horloges Les fantômes crient Accrochés au chapeau Des étoiles La lune urine de travers Les rues Où habitent les choses posthumes Et les dimanches mordent les poches Comme les yeux qui pendent Du ciel Tel un éclair Les heures passent Avec leurs tombeaux de fumée Et les cages avec les mandibules Rigides des corps: Pupilles acides Joues qui ne crient plus Vertèbres qui soutiennent les aiguilles De la patrie De l'histoire Siècle nocturne aux cavaliers Fissurés Et armures qui saignent À chaque galop Là où le mal incube Et châtre les illusions Les esprits dansent dans le sang Et noient leurs gestes Dans les cerfs Les rivières ruissellent d'oiseaux morts Jours sans orgueil Où le deuil Sème des comètes de cours d'eau Et les ombres resplendissent Comme une «forêt bleue» Les minutes entre-temps Chantent a capella Le do ré mi Contre un feuillage de mouches. (Traduction: Daniele Trottier) (C)André Cruchaga
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