Tu accrochais ta peine
à l’ouvre voie de demain
sous ma forme désirable
Tu piétinais
pour naître une impatience
délectable
de semonces et de grains

J’osais retiré mon voile
au risque d’une fin
l’ardeur insatiable
Je mourrais
dès l’aurore où ma luciole danse
la roue tourne l’improbable
de mon lendemain

Tu miroitais les facettes de l’éden
en oubli du passage humain
sans aveu irréparable
Tu souriais
dans l’enclume de ta résistance
incapable
d’entendre le son divin

Je cachais mon nuage d’étoiles
dans l’entre-temps de mon sein
imbue de mascarade
Je souffrais
de l’écho de ton absence
palpable
sur la hanche de ma faim

Tu revenais de dérives soudaines
en murmure vilain
ta douce humeur inégale
Je reculais
me blottir sur ton aisance
inéluctable
réconciliée dans l’antre au refrain

Ma cadence
ouvre la porte de ton matin

Ton insouciance
coule cramoisie en mon cœur souterrain

Notre mouvance souffle un vent d’imparfait