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agonia Textes Recommandés
■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-02-26 | |
les horloges sonnent de leurs jonquilles à Besançon
je veux manger - je ne sais pourquoi- des cornichons la ville s`éveille dans la vallée comme une brioche qui monte le soleil vers ta ruelle parfois à gauche sur les trottoirs la matinée me fait un peu trembler je reste dans mes poèmes une femme emprisonnée tu sais, chéri, Victor Hugo est mort depuis longtemps seules les cathédrales chantent maintenant à Besançon quand la Légende des Siècles tremble son voile de macadam et tu me dis en souriant « bonjour, comment ça va, madame ? » les étalons entourent de leurs jaune de tournesol mon cou les coquelicots habillent de leurs pétales rouges mes joues sauvages chevaux qui passent en dansant dans mes cheveux je garde les ombres des libellules poudrées de l`herbe bleue un camion plein de printemps s`arrête devant le sémaphore c`est le visage d`un inconnu qui dit « où est la route de Belfort ? » et tout s`efface autour de moi Jean de Vienne ne répond pas dans son château il dort debout dans les fougères des bois pas de cybernétique, pas d’oiseaux et jamais de portables gris-perle, silence partout je ne sais où se cache le coupable à la Baraque des Violons la porte reste toujours fermée toi le passant comme une colombe peux-tu me dire où est la clé ? le Dieu en craie joue à la marelle en riant sur le pavé et les rideaux tombent du ciel, des anges déshabillés Blanche Neige nous chante dans les miroirs un rock dans une vitrine où pleurent les âmes en rose, les coqs un étranger me dit en traversant la vie : « salut ma belle, toi qui éclaires comme un bouquet d’immortelles » je regarde et je ne trouve pas le satin de mes mots mais je m’en moque royalement, il est peut-être idiot le pic d`Aigremont regarde de sa hauteur vers moi « alloooo toi ! celle qui porte des lunettes tu me vois ? » à Baume les Dames un nuage prend la voix d`Alain Souchon comme toujours quand j`ai le mal de toi c`est ma chanson et tous les arbres autour de moi s`habillent de ta chemise le diable vient chanter avec les orgues dans les églises canard sauce au poivre vert et champignons dorés olives noires, foie gras, la nappe pastel d`un cerisier quand les cigales tournent de leurs doigts tous les violons et les nuages s’arrêtent à la page du refrain de « c`est si bon » à Besançon les horloges sonnent leur passé personne ne sait combien je rêve de Franche-Comté.
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