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Au bord
poèmes [ ]

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par [felipe ]

2006-01-30  |     | 






(En hiver, le marais se couvre de brumes. On cherche dans les laines déchirées s’y quelquefois se trouve un chemin qui mène, l’ombre traversée de lumière, aux traces d’éclaircie, les pierres, l’étincelle tuméfiée et quelque vent audible à peine, murmure vers l’envers.

Tu prends de la peine à relever les nasses grouillantes de mystères, si ce sont des mots, des algues impossibles, des chimères. Ce qui de toi encore doit advenir, sur quelle autre rive sans regret.

Il gèlera encore, la pluie se serre et chante dans les feuilles les formules du vif et des fragmentations, puisque tomber scinde puis rassemble, si tu peux la saisir, une vérité écumante, hors saison. )


Au bord. Une sorte de lisière, galets noirs tranchants, un versant. C’est la mer bruissante de vagues. L’autre, les ongles de la dune, plantes saxifrages sous leur croûte de sel. Il faudrait pouvoir arrêter le bruit incessant des rouleaux du vent dans les fougères, celui de l’eau. Etreindre le silence. Les roches sont humides et glissantes. Certaines ressemblent à des crânes fracturés, couverts d’algues, de varechs, que la brise ou le ressac soulève comme une chevelure fossile, momifiée. Au loin il n’y a rien. Rien qui ne soit visible, que la plaine gisante de l’océan, quelques moutons de nuages indécis.

Bateaux que l’orage parfois dissout ; Des navires informes, chargés de couleurs lointaines qui se coulent, dans le temps. Quelquefois, je vais sur les docks, plus souvent vers le fleuve. lorsque glissent, nefs, vaisseaux, plus hauts que des immeubles. On ne voit plus le flot, mais l’étrave scindant le paysage. Au soir, dichotomie d’étoiles, avalées à la proue, recrachées à la poupe. Puis lorsqu’ils sont passés, redeviennent lucioles les réverbères, d’une ville dispersée, mouillés de bruines et de nuit. Les eaux se referment de loin en loin, viennent frapper les berges, au plus près.

Dans le journal, tu sais où ils vont; Des escales, du spleen, de la métallurgie, du souffle de machines. Des routes tirées au cordeau dans les aqueducs du vide. Sur les quais les pavés sont luisants, graissés de lumière. Les bars vont fermer. C’est déjà le matin. La ville penche, les murs sont de guingois…



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