Dans l’envie de l’amour
le temps fuit
je deviens lasse
de l’absence de ces nuits
où tu m’enlaces
de tes tendres caresses
car à chaque contour
mes maux disparaissent
sous tes mains
à saveur de miel
et enfin
je retrouve celle
née du divin
celle qui t’aime
à chaque lendemain
malgré cette lourde peine

Dans le nouveau jour
tu es là
tu m’embrasses
mes lèvres brûlent pour toi
en mon four
rempli de promesses
cette peur de moi
me hante
à chaque détour
et je crois
que tu me laisses
encore sans ta présence
celle de tous les jours
celle qui recule en tristesse
et éveille l’ombre de ton absence

Copyright ©2005 Johanne Farmer