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agonia Textes Recommandés
■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-11-03 | |
Ô, Seigneur, je sens l’univers
tréssaillir par Toi, frais comme d’après un sommeil, comme d’après un crépuscule Il n’est que incertitude et étonnement Je sens la voûte de l’horizon envelopper mon coeur comme un balsam sur une blessure Laissez-moi être l’humble barbeau qui ne sait pas qu’il périt Ô, ce berceau énorme - où Tu me plonges quand je dors - est le seul balsam que j’aie pour l’enfance Pour l’enfance où je ne me demandais pas pourquoi je tréssaille ou pourquoi je respire Je vivais ! Qu’il soit béni l’air frais du rêve! Ô, comme je me suis séparée de l’immense roue de l’ennui! Je ne savais plus où me chercher - dans les feuilles dans les fleurs dans l’ouï - Tout n’était que confusion - aucun écho sur la terre ou dans le ciel pour mon âme Je voudrais m’élancer, mais où ? Je ne rencontrerais pas L’Immobilité sur la terre ou dans les ondes Je me sens nager en abîme Ne me criez pas, ne m’appelez pas! Je ne veux pas tomber sur la terre Je veux rester impondérable: le matin, les mains tendues vers le ciel le soir, les pieds nus appuyés sur la terre C’est seulement comme ça que j’entends la musique des sphères C’est seulement comme ça que je ne Te demanderai pas pourquoi les gens sont des roseaux qui pensent pourquoi la pensée est douleur et la poésie, blessure éternellement ouverte Ô, Seigneur, laissez-moi flotter sur les notes du ciel ! Peut-être trouverai-je la clef de la porte éternellement fermée.
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