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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-10-30 | |
Un temps sans mémoire -
L’Oeil Divin écoute la prière du Poète : donnez-moi la puissance, Seigneur, pour pouvoir me comprendre, pour aimer le monde par l’amour pour Toi, pour aimer le cosmos entier Ce n’est que par Toi que je peux connaître la liberté Un temps sans mémoire - L’Oeil Divin écoute Le Poète : ô, Dieu, je T’ai retrouvé avant que je commence Te chercher Je ne savais pas m’élancer, mais Tu es venu pour me fleurir le lotus de mon front Tu l’as fleuri avec l’amour, Tu l’as fleuri avec la lumière, Tu l’as fleuri avec Le Verbe en me montrant des images ravissantes de l’univers infini et imberbe, en me montrant un livre pour éclairer mon regard, pour éclairer ma pensée, pour croître mon amour par l’éclairage de ma pensée Un temps sans mémoire - L’Oeil Divin écoute le Poète : je ne veux qu’exister, je ne veux que respirer, je ne veux que mes pensées périssent en instant quand Tu, Dieu, m’atteinds de Ton Aile invisible Je voudrais être toujours le silence pour écouter en moi la musique des sphères, je veux me perdre dans le tintement prolongé d’une cloche qu’on entend seulement la nuit dans l’orbite d’une étoiles Et pourtant je me jète avec volupté en instant en guétant à la frontière d’entre Terre et Ciel comment les ombres glissent sur un pont en mouvement et elles sont conduites doucement par des anges Un temps sans mémoire - L’Oeil Divin dit au Poète : les gens essaient me reconnaître selon l’ombre du filet de pêche, cachée sous leurs paupières, selon l’auréole de leur amour pour Moi Ils veulent M’aimer comme si J’étais une plante onduyante à une simple brise Leur croyance – un long voyage vers l’inconnu d’eux – les dirigera dans leur vol fantastique C’est partout une patrie et une saison Un temps sans mémoire - L’Oeil Divin écoute Le Poète : ce n’est que les pieds nus que je sens la liberté du vol comme une fleur de grace, perdue par des anges Mes regards se rassérènent comme après le déluge quand j’oublie le monde limité des pensées La mémoire ce n’est qu’une éternelle vengeance des dieux L’homme du passé me regarde selon un miroir de fumée et il peut faire vivantes n’importe quand les îles qui flottent dans mon océan endormies depuis longtemps Ô, Seigneur, pour un instant, Tu entendras en moi comment l’infatigable Ulysse s’agite Pour un instant, Tu entendras en moi comment la paix règne après l’orage Sans raison je deviens musique, sans raison je deviens ciel et je mentiens la ligne brisée du vol bien serrée entre mes paupières Je me sens comme si je noyais dans l’océan de sons et de lumière et pourtant je vis en moi avec moi Un temps sans mémoire - L’Oeil Divin écoute Le Poète : Le Nord ne m’effraie pas - je le sens comme un jeu du destin Mes regards dirigés vers la mort sont comme un éclat de rire Un temps sans mémoire - L’Oeil Divin entend Le Poète : dites-moi, mon lecteur, dans nos jours, qui pleure qui découvre son âme dans son regard ? Il y a toujours un nuage vers lequel je me dirige, il y a toujours une digue qui peut me défendre d’une vague, vers laquelle je me dirige comme vers une douce délivrance, même si un triangle invisible me prendra le dernier espoir C’est parce que Le Néant est un nouveau commencement pour l’éternité d’où nous renaîtrons humides et frais comme de la coquille de l’Oeuf sacré, initial Un temps sans mémoire - L’Oeil Divin écoute le Poète : Ô, Seigneur, le temps viendra pour que je sois de retour chez Toi Je serai conduite parmi les étoiles par Ton esprit doux Une nuée de pensées, pas encore scouées par la dernière pensée, arrêtée dans le temps, pas encore bien séparées du bras d’illusions, enfilées comme sur un fil ou encore retordues comme les noeuds d’un filet de pêche Enseigne-moi être simple pour que je ne cherche que la voie droite, pour que le naturel m’accueille à chaque pas, pour que mon instant sois comme un siècle et le siècle comme un instant, pour que je me promène joyeuse dans le monde sans temps Tu es un androgyne avec des ailes qui regarde la vérité fraîche en silence par Son Oeil d’Aigle plein d’essor et qui décrit des cercles en air en roulant les yeux Je passerai par beaucoup de mondes plus vite que le vent et des lointains astrals seront diminués en instant Mon coeur en lumière, j’attendrai en secret que L’Aile mystérieuse atteigne mon âme Des esprits choisis qui vivent auprès de Toi m’y dirigerons pour pouvoir aspirer Ta Lumière, pour pouvoir me détacher plus facilement de mes fautes qui se trouvent dans l’écorse obscure de mon âme Un temps sans mémoire - L’Oeil Divin écoute Le Poète : la couronne divine ou la couronne de fleurs - je les vois dans la lumière trop claire quand je laisse mon âme voler et mon corps - vaincu par la Lumière - deviendra une pensée volante Il suffit que je ferme les yeux et que j’aime Dieu dans chaque être, dans chaque insecte, dans chaque fleur Un temps sans mémoire : L’Oeil Divin entend Le Poète : le soleil ne s’est pas encore levé, mais les larmes du lyon coulent en moi pour purifier La Terre De sa patte d’animal félin - qui garde Le Trône Divin - tombe La Lumière Divine sans cesse sur moi Des cornes divins de bélier et de taureau percent doucement les nuages pour que leurs yeux m’enveloppent pour que je voie le signe divin Un temps sans mémoire - L’Oeil Divin entend Le Poète : l’oeil de mon front tourne en rond en secret en me laissant voir L’Oeil Invisible Je deviens un balon doré qui est plus près de Lui J’ai sous mes paupières un monde ravissant qui veut me rappeler que le Ciel est Ma Source Mon âme veut tout comprendre sans mots, elle veut entendre la musique du silence, elle veut sentir le vol de la chute, elle veut sentir le monde infini caché en fini, elle veut se rappeler de La Vérité infinie L’âme veut se détacher de mon corps pour voir plus clairement La Main qui nous donne sans cesse La Lumière, qui purifie les péchés et la faute pour défendre La Terre de la déluge La Lumière coule sans cesse pour défendre les âmes incarnées qui sont rompues d’Elle et jetées dans le monde Un temps sans mémoire L’Oeil Divin entend Le Poète : Je ne suis que vibration je suis je suis je suis une petite partie de La Divinité, essor divin Mon âme est tellement pleine que le temps verse ses secondes Autour de moi n’est qu’un battement d’Ailes C’est tout. |
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