agonia
francais

v3
 

Agonia.Net | Règles | Mission Contact | Inscris-toi
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textes du même auteur


Traductions de ce texte
0

 Les commentaires des membres


print e-mail
Visualisations: 1076 .



parfois restant assise sur le vieux banc
poèmes [ ]
traduction

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [Tyly ]

2011-12-11  |     | 



j’ai l’impression que je suis enfermée dans une cabine téléphonique en verre foncé par lequel je vois n’importe quoi, mais, personne ne saisit que je me trouve dedans. je donne un coup de téléphone à moi-même et je parle à moi-même. je me pose toute sorte de questions auxquelles j’hésite à répondre, ou, au contraire, je m’énerve, je gesticule avec des mains de manifestant, j’élève le ton comme si je voudrais dire quelque chose à un grand nombre de gens qui entoure le globe, j’essuie ma sueur d’une tempe vers l’autre avec le mouchoir coloré comme un drapeau, le sang monte à ma tête pendant que je poursuis les gens en passant apathiques, estompés jusqu’à la disparition. quelques-uns paraissent eux-mêmes des cabines engourdies, fers avec des yeux en verre par lequel, dense, la froideur transparaît. à leur intérieur, on écoute la solitude comme l’europe libre, on entend le bourdonnement d’un poste de radio sur des fréquences élevées, beaucoup de voix disent quelque chose de confus, se mélangent, se superposent, s’estompent les unes contre les autres, s’étranglent, se perdent, reviennent, entrent en collision, se cassent dans les tympans ainsi de suite, mais, en dehors, on n’entend absolument rien. Et les passants, des autres, fixent comme si nous n’existons pas. au moins je me console avec la pensée que, de toute façon, personne ne comprendrait rien.
quelquesfois, je me surprends taire, tellement que j’entends tous les mécontentements intérieurs. comme ils se révoltent, comme ils crient, comme ils entrent en dispute. un vrai soulèvement se déclenche en moi et je me trouve avec les vitres cassées, l’appareil téléphonique arraché de la paroi et, sur les fils souillés, un dernier spot métallique rouillé allô allô c’est quelqu’un là?
octobre.

(le 21 octobre 2011)

d'après mon texte original:
http://agonia.ro/index.php/poetry/13991716/uneori_st%C3%A2nd_pe_vechea_banc%C4%83

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La maison de la litérature poezii
poezii
poezii  Recherche  Agonia.Net  

La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politique de publication et confidetialité

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites! .