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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-09-10 | | Inscrit à la bibliotèque par Necula Florin Danut
Un hydrolat lacrymal lave
Les cieux vert-choux: Sous l’arbre tendronnier qui bave Vos caoutchoucs, Blancs de lunes particulières Aux pialats ronds, Entrechoquez vos genouillères, Mes laiderons ! Nous nous aimions à cette époque, Bleu laideron : On mangeait des Å“ufs à la coque Et du mouron ! Un soir, tu me sacras poète, Blond laideron : Descends ici que je te fouette En mon giron ! J’ai dégueulé ta bandoline, Noir laideron ; Tu couperais ma mandoline Au fil du front. Pouah ! nos salives desséchées, Roux laideron, Infectent encor les tranchées De ton sein rond ! O mes petites amoureuses Que je vous hais ! Plaquez de fouffes douloureuses Vos tétons laids ! Piétinez mes vieilles terrines De sentiment ; Hop donc, ― soyez-moi ballerines Pour un moment !... Vos omoplates se déboîtent, O mes amours ! Une étoile à vos reins qui boitent Tournez vos tours ! Est-ce pourtant pour ces éclanches Que j’ai rimé ? Je voudrais vous casser les hanches, D’avoir aimé ! Fade amas d’étoiles ratées, Comblez les coins ! ― Vous crèverez en Dieu, bâtées D’ignobles soins ! Sous les lunes particulières Aux pialats ronds, Entrechoquez vos genouillères, Mes laiderons ! Mai 1871
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