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agonia Textes Recommandés
■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-05-25 | |
Il est à peine jour
Cette grande mer tout entière est à nous deux Semble-t-il Je suis un peu fatigué en sorte qu'une autre parole Peut venir à la place de toi Et à la façon que j'aime Que c'est pénible de vivre en poème Laisse-moi refouler ma solitude Laisse-moi refouler mon étranger Avant que le vent tel un mourant sur moi ne revienne Vent va-t-en de moi Vent va-t-en d'elle Même un peu Il est à peine jour Cette grande mer tout entière est à nous deux Et que quoi que je fasse Je ne vois qu'une seule ombre se lever sur la cendre qui m'efface Comme vers Le désert Laisse-moi être imbécile Laisse-moi occuper une place nulle une place nauséabonde Une place dans le mirage Je suis un peu fatigué en sorte qu'un autre sommeil Peut venir à la place de ton visage Je m'affaiblis C'est de la nostalgie fort veuve d'un voyage fort neuf Deleuze! Moi aussi je sais aller jusqu'au bout je sais mourir Pourtant mon village est bref du jaune Jaune comme le soleil nu ici et le vent Jaune comme l'art de créer un concept d'elle Ou de son reflet sur le lac fier de ma tristesse Il était une fois Tout ça Et une princesse Et je voudrais n'avoir jamais rencontré une femme Et je voudrais n'avoir jamais lu un poème Ce soir un amour part Et malgré tout je pense à toi et je ne veux pas que les hommes s'entretuent Bon ce n'est pas grave tant que les palmiers sont heureux de la pluie Et tant que tu es nécessaire pour aimer Lyre Le monde est malade Et d'une cigarette à l'autre au coin du pleur le coeur vomit cette fois-ci un cri volontaire Lyre ne lis pas ce délire Je suis incapable de m'en souvenir J'ai un petit silence enfiévré et bavard Parfois une chanson écoutée au hasard permet à l'esprit de se manifester C'est de la danse avec l'air C'est le mystère de l'art Ce sont les minutes que la musique étouffe pour m'émouvoir C'est l'inconnu qui s'agrippe à l'âme lorsqu'un poème huile la gorge Puis une chose encore Je veux que tu sois directe Je veux que tu sois spontanée Comme l'envie qui déchire le corps Comme le poème qui déchire un nuage Puis quitte-moi Je ne supporte pas ton sourire Je ne supporte pas ton attente Je suis un peu fatigué en sorte qu'un autre délire Peut venir à la place de moi
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