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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-03-06 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Lorsque je serai mort depuis plusieurs années,
Et que dans le brouillard les cabs se heurteront, Comme aujourd’hui (les choses n’étant pas changées) Puissé-je être une main fraîche sur quelque front ! Sur le front de quelqu’un qui chantonne en voiture Au long de Brompton Road, Marylebone ou Holborn, Et regarde en songeant à la littérature Les hauts monuments noirs dans l’air épais et jaune. Oui, puissé-je être la pensée obscure et douce Qu’on porte avec secret dans le bruit des cités, Le repos d’un instant dans le vent qui nous pousse, Enfants perdus parmi la foire aux vanités ; Et qu’on mette à mes débuts dans l’éternité, L’ornement simple, à la Toussaint, d’un peu de mousse. (Valery Larbaud, Les Poésies d'A.O. Barnabooth, 1913)
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