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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-12-11 | |
Marguerite,
Marguerite, Margot, m’aimez-vous ? Margarita ? Un peu, beaucoup, Passionnément, à la folie ? Qui n’a pas attendu ici Une réponse d’un amant en L’effeuillant la belle, espérant Terminer par passionnément Dans sa timide adolescence ? Sa blancheur inspire l’Innocence Comptines, poésies et chants En sonnet par Louis Aragon, Ecrite par Brassens en chanson. Tes couronnes au Moyen-âge Etaient en amour, un langage : De la dame à son chevalier Deux fleurs sur son écu de prince, Si la belle était couronnée L’amant se trouvait évincé. Partout dans toutes les provinces Ta petite sœur la Pâquerette Est tressée par les fillettes Qui en font de jolis colliers. Complice de l’astre de feu Dès l’aube tu le suis, symétrique. Plante à senteur balsamique Tes bouquets sont merveilleux. Blanche ou jaune au cœur doré Grandes folles aux pétales serrés, Elles se dandinent seules, perchées Sur leur tige aux feuilles crénelées Dentées, près de l’Avoine doré, Des fleurs de Trèfles au goût sucré. Semblables aux chapeaux élégants Des demoiselles et dames d’antan Qui folâtraient à travers champs En compagnie de leurs amants. Tes cousines : Matricaria Chamomilla, au manteau blanc ; La jaune Anthémis Tinctoria Ou Camomille des teinturiers Trompent peut-être le passant, Mais tu restes une Reine des près.
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