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Alphabet végétal
poèmes [ ]

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par [Mikla ]

2005-06-03  |     | 



Alphabet végétal


Un arbre de mots a poussé dans le jardin, durant la nuit, ils ont éclos, les mots.
Des A, des B végétaux luisent de rosée matinale.
Un bourgeon s’est éveillé entre deux parenthèses de satin.
Un « bourg jonc » a expiré, tombé de l’arbre, mort de chagrin.
Un « noix zoo » s’est posé à la ligne, glissant ses deux ailes sous un point.
Une « nid rond d’elle » céleste a gobé le point d’un i,
Pauvre i ! Il a, depuis, des doutes sur son i-dentité :
Ne serait-il pas un l qui aurait mal tourné ?
Un T funambule file sur un fil tendu par « l’arrêt niais ».
Des O, des P, des R juteux, charnus et dorés
Pendent aux branches, mûrs à chuter.
La « lit belle lulu », ce soir virevolte enivrée.
Le « corps beau » croasse, tout heureux d’avoir piqué
Son air, son R au « thé tard » pas encore réveillé.
Au pied de l’arbre, tranquille et sereine,
La « chêne nille » rit comme une baleine,
Se moquant de la pauvre cédille qu’un blasé C a laissée tomber.
Sur les cailloux du jardin, les « laids z-arts » repeignent
D’ocre la terre dénudée.
Par dizaines, des « fours mille »
Marchant au pas, creusent un sillon
Et mènent les troupeaux
De « puces ronds » à la traite.
Un i grec, en costume folklorique,
Danse le sirtaki sur une branche famélique.
L’arbre à mots tient du miracle
Le miracle pousse sur l’arbre à mots
Comme ça lui chante.
Un « verse-lui-z-en », un peu éméché
Se fait dorer la pilule sous le soleil du mois de mai :
« Mais, joints juillet à l’août
Et nous aurons tout l’été !»,
S’écrie-t-il au ciel bleu tenace et impassible.
Un « gris-on » un peu terne, taciturne a cessé de chanter,
On lui a rapporté que les « gris-hautes » avaient plus belle allure que lui
Et qu’elles faisaient sourire l’été.
Deux « limes à sons » exténués et
Partageant la même coquille en colocation
Se sont rangés sur le bas côté
Et piquent un roupillon mérité à l’ombre d’un z superposé.

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