agonia
francais

v3
 

Agonia.Net | Règles | Mission Contact | Inscris-toi
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textes du même auteur


Traductions de ce texte
0

 Les commentaires des membres


print e-mail
Visualisations: 3145 .



Alphabet végétal
poèmes [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [Mikla ]

2005-06-03  |     | 



Alphabet végétal


Un arbre de mots a poussé dans le jardin, durant la nuit, ils ont éclos, les mots.
Des A, des B végétaux luisent de rosée matinale.
Un bourgeon s’est éveillé entre deux parenthèses de satin.
Un « bourg jonc » a expiré, tombé de l’arbre, mort de chagrin.
Un « noix zoo » s’est posé à la ligne, glissant ses deux ailes sous un point.
Une « nid rond d’elle » céleste a gobé le point d’un i,
Pauvre i ! Il a, depuis, des doutes sur son i-dentité :
Ne serait-il pas un l qui aurait mal tourné ?
Un T funambule file sur un fil tendu par « l’arrêt niais ».
Des O, des P, des R juteux, charnus et dorés
Pendent aux branches, mûrs à chuter.
La « lit belle lulu », ce soir virevolte enivrée.
Le « corps beau » croasse, tout heureux d’avoir piqué
Son air, son R au « thé tard » pas encore réveillé.
Au pied de l’arbre, tranquille et sereine,
La « chêne nille » rit comme une baleine,
Se moquant de la pauvre cédille qu’un blasé C a laissée tomber.
Sur les cailloux du jardin, les « laids z-arts » repeignent
D’ocre la terre dénudée.
Par dizaines, des « fours mille »
Marchant au pas, creusent un sillon
Et mènent les troupeaux
De « puces ronds » à la traite.
Un i grec, en costume folklorique,
Danse le sirtaki sur une branche famélique.
L’arbre à mots tient du miracle
Le miracle pousse sur l’arbre à mots
Comme ça lui chante.
Un « verse-lui-z-en », un peu éméché
Se fait dorer la pilule sous le soleil du mois de mai :
« Mais, joints juillet à l’août
Et nous aurons tout l’été !»,
S’écrie-t-il au ciel bleu tenace et impassible.
Un « gris-on » un peu terne, taciturne a cessé de chanter,
On lui a rapporté que les « gris-hautes » avaient plus belle allure que lui
Et qu’elles faisaient sourire l’été.
Deux « limes à sons » exténués et
Partageant la même coquille en colocation
Se sont rangés sur le bas côté
Et piquent un roupillon mérité à l’ombre d’un z superposé.

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La maison de la litérature poezii
poezii
poezii  Recherche  Agonia.Net  

La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politique de publication et confidetialité

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites! .