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Vers la mer…
poèmes [ ]

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par [felipe ]

2005-05-11  |     | 






Dans la maison, le feu agrège l’alcool fascinant de la flamme, l’essence du voyage, les navires déracinés des forêts, leurs peaux luisantes de tambours et d’écume, les cercles pétrifiés des années, la mémoire versatile du vent qui ne sait plus où aller délier l’incendie fusant de toute part et du vide plus encore. Bûches empilées du réel, comme si demain pouvait signifier (s’ignifier) de lui-même, sans dire.

Voilà que la lenteur, j’allais dire fumée et peut-être regard, non pour traverser la pierre, mais pour lui tenir même langage de granit et de tuffeau, pénètre l’eau et amoncelle du temps dans la roche, ancre et sa mémoire des frayeurs jusqu’à la désagrégation de ses molécules, jusqu’au silence.

Il faudrait un levier de bois calcinés et de prairies, qu’est ce que tu crois ? Tes doigts saignent, les herbes des champs sont aiguisées, même dans leur apparente somnolence, plus que toi, qui n’est pas averti des langues animales, des langues râpeuses du néant, prêtes à te dévorer.

Il faudrait prendre corps, amenuiser la distance entre ce que tu écris et ce que tu es, te rendre au noyau dur du fragile, fusionner ce qui te hisse et t’enfoui et prendre la mesure, arpenteur des mailles et des lices, de ce qui serait possible dans l’impossible et ne pas rendre « tout » crédible, mais évident.

C’est un chemin, il mène sans savoir, sans mémoire tangible du lieu, son seuil, je n’ai pas frappé à la porte, elle (raisonne) résonne en moi, plus que je ne peux ouvrir l’espace, il faudrait dire fruit et encore amers, le vague et son sel et plus loin encore, toi ou bien socle, en nous concrétion d’une vague toujours enroulant en elle l’infini et ses îles.




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