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Au bord, cette musique.
poèmes [ ]

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par [felipe ]

2005-03-18  |     | 






Le vent, ses terres fracturées de soleil et l’empreinte toujours visible de l’eau, fluidité et sédiment, le mur d’ocre mouillé, sa mémoire respire et sa soif brise une vertèbre peinte et cet os troué d’offrandes et de musiques rapproche le dieu étoilé d’une dure écorce de badiane, ses nappes, ses coulis essentiels et les grands froids tétanisés des muscles invoquant les saisons phréatiques, pariétales, leurs cassures de silex, une usine grouillante à ciel ouvert, d’effraction du silice, cette plongée vers les gangues embourbées de l’émeraude et les tensions du temps croupi dans ses lumières végétales puis le vénéfice depuis toujours.

Au bord et deux cerfs (ou bien serait-ce le même et son écho dans l’immédiate latence de la vitesse) traverse(nt) la route et l’impossible, c’est une autre saison irrémédiable. Qui a posé des rouleaux d’écorces liés d’infusions, de cédrats, de limes et d’oranges amères, tous ces signes sur le seuil et les macérations de la hauteur avant la chute, déjà effondrées en cette rondeur reconstituant l’ombre sans nuance, nuit dans la nuit au point de les confondre dans leur gémellité venant boire sans renaître ni cesser de se croire exister. Qui diverge pour se rassembler ?

Cet arbre sans doute… et les fièvres galopantes dans les astres de ses strates, ses cercles d’animaux éblouis surgissant des frondaisons inquiètes pour n’être plus du paysage dévorant, cette bouffée de feuilles asthmatiques et de fourmis, grouillantes dans l’alliage brisé d’alliances impossibles. Un jour le feu naîtra de l’eau, de la foudre de ses chromosomes, lorsqu’on saura maîtriser ses crues étincelantes et mouvoir des fissions sans briser la planète, cette plaie virulente, ses paupières meurtries, ses poussées fébriles de tétragones, ses bubons luisants de colles et d’orties pulvérulentes et la profusion des couleurs.

Puis l’espace encore, ses fusions de tangaras et d’arcs-en ciel et la pluie qui maintient ses fréquences hypnotiques de berceuses lascives d’huiles de palmes et de balsamiers dans les paillettes d’or fané des mers immobiles et l’acide liseré d’un chant. Puis l’espace encore, pour coudre la peau épaisse d’un langage morse avec l’aiguille émoussée de cicatrices et de blessures du mouvement transpercé et la trame de l’univers déchiré d'interstices et de nuits boréales, leurs légendes, tandis que se fissurent les dents des femmes resserrant les plaies, de courroies, de lanières et de nerfs ébréchés. Il faut que la neige refleurisse le monde et ses desquamations de cris que le silence engloutit.


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