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Zao Wou-Ki. Estampes et livres illustrés
article [ Arts ]
Bibliothèque nationale de France, Paris, du 3 juin au 24 août 2008

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par [NMP ]

2008-07-31  |     | 









Zao Wou-Ki (né en 1920) Sans titre, 1981 (c) Zao Wou-Ki /ADAGP 2008

A la suite des magnifiques donations consenties par Zao Wou-Ki et son épouse Françoise Marquet à la Bibliothèque nationale de France en 1978 et en 2007, la BnF organise une exposition consacrée à plus de soixante ans de création graphique.
Pour Bruno Racine, président de la BnF, « Cette exposition en forme d’hommage retrace le parcours d’un grand artiste de notre époque dont la BnF conserve aujourd’hui un ensemble très riche. »

Né en Chine en 1920, Zao Wou-Ki vit et travaille à Paris depuis 1948. Formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Hangzhou où il apprit la peinture traditionnelle chinoise et la peinture occidentale académique, il fut toutefois un admirateur de Cézanne, Matisse, Picasso. Dès ses premières années d’installation à Paris, il se lie d’amitié avec des tenants de l’abstraction lyrique tels que Hans Hartung, Pierre Soulages ou Vieira da Silva. A partir de 1949, il pratique la gravure parallèlement à la peinture et au dessin : la lithographie chez Desjobert et la taille-douce avec Friedlaender et Goetz.
Son oeuvre gravée compte à ce jour quelque quatre cents feuilles isolées ou dans des livres. Il a illustré de gravures originales une cinquantaine d’ouvrages et dialogué avec une trentaine d’écrivains différents.

L’exposition montrera une sélection de cent vingt pièces provenant essentiellement des collections du département des Estampes et de la photographie et de la Réserve des livres rares, complétées par quelques prêts de l’artiste, de collectionneurs privés et du Musée national d’art moderne. Le public aura ainsi l’occasion de suivre les principales caractéristiques de son oeuvre imprimé, estampes et livres illustrés, selon un parcours chronologique.

On pourra découvrir les multiples passerelles avec les autres moyens d’expression que le peintre explore en parallèle. Il est en effet fréquent que Zao Wou-Ki parte d’une huile, d’une aquarelle ou d’une encre de Chine pour, ensuite, l’interpréter en gravure.
Une vingtaine d’oeuvres originales en relation avec l’oeuvre imprimé seront ainsi exposées, de même que quelques matrices et planches de décomposition qui aideront le visiteur à mieux appréhender le complexe travail de superposition des couleurs caractéristique des estampes de Zao Wou-Ki.

Parcours de l’exposition

L’évolution de l’oeuvre imprimé de Zao Wou-Ki se déroule en quatre grandes périodes chronologiques qui correspondent aux quatre parties de l’exposition.

Les années d’apprentissage

En Chine, à l’Ecole des Beaux-Arts de Hangzhou où il fit son apprentissage pendant six ans, Zao Wou-Ki s’initie à la peinture chinoise traditionnelle et à la peinture occidentale académique.
Il découvre l’art moderne occidental à travers des reproductions dans des magazines Life ou Vogue qu’il peut trouver en Chine pendant la guerre : il connaît ainsi les oeuvres de Cézanne, Matisse et Picasso qui l’influencent à ses débuts.

Arrivé à Paris en 1948, il réalise des oeuvres figuratives marquées par cette influence jusqu’en 1954. La scène artistique parisienne est alors dominée par l’abstraction lyrique défendue par plusieurs artistes avec lesquels Zao Wou-Ki se lie d’amitié : Hans Hartung, Pierre Soulages ou Vieira da Silva. A partir de 1949, il pratique la gravure parallèlement à la peinture et au dessin : la lithographie chez Desjobert et la taille-douce avec Johnny Friedlaender et Henri Goetz.

De 1949 à 1954 débute une période figurative marquée par l’influence de Picasso et de Matisse. On pourra voir, dans l’exposition, des épreuves parfois très rares représentant des portraits, des natures mortes, des architectures, des marines, des paysages stylisés peuplés d’animaux et de couples nus dans un style ténu et poétique qui charma Henri Michaux. Il est l’auteur du premier livre illustré du peintre, Lecture par Henri Michaux de huit lithographies de Zao Wou-Ki en 1950. Claude Roy parla de « ligne gravé » pour évoquer les oeuvres de cette période. En 1951, Zao Wou-Ki découvre avec enchantement la peinture de Paul Klee qui l’encouragea à aller vers une peinture des signes.

De la figuration à l’abstraction

A partir de 1954, il abandonne toute référence au réel et bascule définitivement dans l’abstraction. De 1954 à 1957, le passage vers l’abstraction complète s’effectue au moyen de signes inspirés de caractères chinois antiques, d’inscriptions archaïques gravées sur les os divinatoires et les bronzes rituels. Ville engloutie (1955), toile qu’il interprète en gravure, marque cette transition.

A partir de 1957, les titres des oeuvres disparaissent. Avec l’aide des imprimeurs (Desjobert, Bellini, Lacourière et Frélaut principalement), Zao Wou-Ki joue sur les superpositions de couleurs pour créer des estampes aux nuances chromatiques riches. En taille-douce, il adopte la technique de l’aquatinte au sucre qui lui permet de dessiner sur le cuivre comme il dessine sur le papier. Les estampes de composition complexe connaissent au minimum cinq états. Soutenu par Pierre Loeb de 1951 à 1957, Zao Wou-Ki travaille ensuite avec la galerie de France dirigée par Myriam Prévost.


Sans titre
1965 - Lithographie
BnF, département des Estampes et de la photographie
©ADAGP


L’abstraction lyrique

A partir des années 1960, les signes perdent leur aspect gravé et évoluent en coulures ou en magmas effervescents. Zao Wou-Ki, à la suite de son voyage aux Etats-Unis et sous l’influence de son galeriste new-yorkais Sam Kootz, marchand de Pollock, Motherwell, Rothko et De Kooning, se lance dans les toiles de grands formats, où il peut, plus aisément, se livrer à une peinture gestuelle.

Il cherche à exprimer le mouvement, à faire vibrer la surface, à représenter le bruit, dans la fraîcheur du geste. Il passe ainsi d’une peinture des sentiments à une peinture de l’espace. Dans ses estampes, il s’inspire souvent de ses toiles qu’il réinterprète, à l’aide de photographies. L’estampe se prête admirablement aux jeux subtils de couleurs qui caractérisent ses peintures.

Aussi bien dans ses eaux-fortes que dans ses lithographies, les couleurs sont décomposées en plusieurs matrices qui, imprimées successivement, aboutissent au résultat souhaité. Les planches de décomposition d’une eau-forte de 1969 permettent de suivre le cheminement de la création d’une gravure : les deux premières planches permettent à l’artiste de créer une atmosphère colorée en superposant des couleurs. A ce fond est ajoutée, au 3ème passage, la planche de graphisme imprimée en noir. C’est à cette époque également qu’il fait la rencontre d’André Malraux pour qui il illustre La Tentation de l’Occident. Grâce à son soutien, il est naturalisé en 1964.

L’influence de l’encre de Chine

A partir de 1971, durant la maladie de sa deuxième femme, Zao Wou-Ki se remet à la pratique de l’encre de Chine, technique qu’il maîtrisait depuis sa jeunesse et qu’il avait abandonnée à son arrivée en France, de peur d’être étiqueté « peintre chinois ». Ses estampes en sont modifiées. Plus lumineuses et transparentes qu’avant, elles jouent avec le vide et le plein et cherchent cette fois-ci à décrire le silence. Ses estampes en feuilles inspirées des encres de Chine restent cependant très colorées.

En revanche, à partir de 1982, Zao Wou-Ki ne grave qu’en noir pour les ouvrages de bibliophilie. Dans les derniers ouvrages, réalisés avec Claude Roy, Yves Bonnefoy ou François Cheng par exemple, Zao Wou-Ki joue de toutes les possibilités du noir et du blanc en passant par toute la gamme des gris. Le caractère très gestuel de son art, aussi bien peint que gravé, renoue avec la calligraphie. Parallèlement, ses estampes gagnent en ampleur : les formats sont de plus en plus monumentaux, l’estampe, pour finir, envahit les cimaises…

***

Commissariat d’exposition :
Céline Chicha, conservateur au département des Estampes et de la photographie, BnF. Marie Minssieux-Chamonard, conservateur à la Réserve des livres rares, BnF. Coordination Cécile Pocheau-Lesteven, service des expositions, BnF.

Informations pratiques

Zao Wou-Ki. Estampes et livres illustrés
du 3 juin au 24 août 2008

Bibliothèque nationale de France – site François-Mitterrand, Galerie François 1er. Quai François-Mauriac – Paris 13e

Accès métro : Bibliothèque – Quai de la Gare

Horaires : Ouvert au public du mardi au samedi, de 10h à 19h, le dimanche, de 13h à 19h. Fermé le lundi et jours fériés.
Tarif : 5€, tarif réduit : 3.5€

***

Source Internet et site à consulter :
BnF: Zao Wou-Ki. Estampes et livres illustrés

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