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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2025-10-05 | | Comme le dieu Hermès, l’Homme, clefs en pieds, est comme un poète chaussé d’une paire d’ailes ; et comme un manuscrit au cœur de vélin, les pompes du psychopompe sont des semelles de vent. Pour accompagner un analysant sur un chemin de révélation de soi ; en soi, c’est toujours comme de conduire les âmes dans un voyage intime, essentiel, sinon ultime, là où toutes les sandales ailées sont de vélin précieux. Prêt pour un trail psychologique, chaque patient se présente avec sa valise ontologique ou avec son un sac ado ; souvent avec de lourds bagages, lourdeurs qu’il va transformer au fils des mois en portes ouvertes sur son propre « cabinet de curiosités » ou qu’il va même parfois troquer contre des ailes pour franchir l’inconnu, l’infranchissable ou l’impossible. Parce qu’un cabinet, en l’occurrence « psychothérapeutique », est avant tout un « cabinet de curiosités » ; comme un haut lieu, ou une terre de révélation, à l’image de cette montagne sainte où Moïse, sauvé des eaux par la providence ou par quelques synchronicités, les pieds nus, put prendre contact avec le Réel. Comme il y a des livres que l’on affiche dans sa bibliothèque, il y a des souvenirs que l’on accroche au mur comme des tableaux ou des diplômes dont on est très fier. De la même façon, il y a des choses qu’il faut plutôt refouler, mettre sous le tapis, sous les lames du parquet ou carrément en terre. C’est là notre propre « histoire naturelle ». Tels des naturalistes, chaque analysant n’est-il pas amené à s’ouvrir au fil des entretiens, comme un « cabinet de curiosités » s’ouvre aux visiteurs les plus bienveillants ? C’est là où l’on pénètre religieusement ; là où tout semble étrange et étranger à soi-même ; là où tout peut sembler horrible, extraordinaire et fabuleux… Parce qu’on y trouve, comme dans le musée du Docteur Spitzner, les maux qui sont ceux de notre condition humaine. Je dirais même qu’on y trouve les maux et les objets les plus incongrus ; « Les mots et les choses » comme l’écrirait Michel Foucault ; les choses les plus étonnantes, comme les moulages en cire de nos souvenirs d’enfance, ou même nos rêves et nos cauchemars confondus dans des bocaux pleins de formol; des monstruosités et des secrets, ceux du corps et des passions sapiennes… Comme dans une grande « Leçon de choses », tous les cabinets de curiosités ou de psychothérapies nous invitent pareillement à réfléchir sur les fondements de nos existences et de notre animalité ; en soulignant la nature dynamique de nos pulsions et de nos passions, avec tous les jeux de lumière de nos ombres et de nos éclats d’âme, comme au théâtre. Le Sapiens lui-même n’est-il pas « un objet » , un objet de savoir comme un sujet scientifique, et un objet d’art et de connaissance ? Il y a une espèce de goût d’aimer singulièrement certaines choses, tout comme d’aimer son persécuteur ou aimer persécuter…. Cela suppose que l’amour sous toutes ses formes s’étend au-delà de ladite normalité ; et cela signifie que l’amour s’épand sans obstacle et qu’il y a une multitude de formes d’intelligence comme une multitude de manières d’aimer et de matière à aimer ; à l’image de la biodiversité et de la multitude de spécimens contenus dans nos propres « cabinets de curiosités », avec leurs choses avouables ou pas, rassemblées là , les unes sur les autres durant notre existence, comme des échantillons de nos vies dans le grand magasin de nos êtres. Le cabinet de curiosité c’est un véritable capharnaüm, un entassement ou un encombrement, parmi lequel il nous faut, à coups d’associations d’idées, de code et de mots-clés , nous frayer en stalkers, un chemin plus ou moins dégagé ; comme un passage tracé à la machette des mots dans une forêt « topicale » (cf. les topiques de Freud) ; en adoptant l’ouverture et la compréhension, l’indulgence et surtout la bienveillance vis-à -vis de soi-même. Et tout « ça » , sans trop de crainte, sans indifférence et surtout sans dénaturer toutes ces trouvailles, ces trésors personnels et autres pièces détachées de nos vies. C’est en quoi le cabinet de psychothérapie est comme une « boîte noire » d’avion, une lanterne magique avec laquelle on va projeter « par transparence » toutes nos fantasmagories. C’est une fabrique d’images ou encore un « athanor » pour transmuter les maux les plus lourds et les plus plombés, en mots légers comme des pépites. Un cabinet, ce n’est pas un réduit infect ou un cagibi pour nos erreurs d’hier et nos horreurs du passé , mais c’est un temple sacré où le temporel et le temporal, c’est-à -dire où notre espace-temps et notre espace – « tempes », celui de nos pensées, vont pouvoir s’articuler, bien huilés, comme des portes sur leurs gonds ; tels des espaces charnières entre l’espace – temple de nos croyances et cet espace intime, illimité, de l’intériorité, pour s’y mirer, les uns comme les autres dans l’espace du miroir sans tain de la réalité. « Marcher pieds nus dans une boue primitive, dans une boue naturelle, nous rend à des contacts primitifs, à des contacts naturels. » Gaston Bachelard (1 948) La Terre et les rêveries de la volonté (VIII) La sandale ailée ou pas, s’interpose entre la boue ou la poussière du sol (Adam/Adama), comme entre le passé et le futur, ou entre le conscient manifeste et l’inconscient manifesté. Mon patient n’est-il pas un adorateur, et Hermès n’est-il pas le dieu des adorateurs ? Lui qui accompagne chacune et chacun, et qui, comme Persée, perce à coups de chevilles ailées les évidences pour évider les apparences et exhumer d’incroyables « boîtes » intérieures, pleines de choses étranges, étonnantes ou singulières ; amusantes parfois et souvent douloureuses … Mais pour tout ça, et pour retrouver les traces effacées des faits et des choses enfouies, des souvenirs ensevelis et enterrés là depuis des décennies… Il faut du temps et le courage d’un prospecteur ; beaucoup de temps et de la patience, comme celle d’un archéologue, ou pire d’un paléontologue courbé sur ces fossiles. Aux dédales des labyrinthes mentaux, c’est un chemin très long pour comprendre la complexité des nœuds affectifs… (…) Avec des si, on met le Monde dans une boîte à chaussure, mais si, je vous l’assure ! Et comme mes patients, il y a des boîtes noires et des chaussures plus ou moins fermées ou ouvertes. Bon pied bon œil, ce patient, tout en étant un romantique optimiste, doublé d’un nostalgique impénitent est une véritable « pointure » de la contemplation. Sa véritable vocation de chausseur remonte au début de son adolescence et au début des grandes vacances, car il faut un début à tout ! Mais c’est un événement fondateur dont je tairais ici l’histoire. Mes collègues, les moins bienveillants diraient simplement de Monsieur C, que c'est un « fétichiste » , mais cela serait terriblement réducteur ! Plus exactement Monsieur C, est un adorateur de chaussures féminines. Alfred Binet, l’élève de Charcot, en poète aimait parlait du , « fétichisme en amour » , j’aime l’expression, pas pour plagier Alfred ni pour parler d’immaturité affective, mais pour mettre le pied sur cette « survalorisation symbolique » qui nous fait aimer certaines choses ou certaines gens, tout comme les poètes se gavent de gros mots et de métaphores resplendissantes. Ce qui prouve bien que, quelque part, les passions les plus débordantes comme des sujets d’ostentation, les ardeurs les plus dévorantes et autres attachements aux choses et objets désirables ont toujours quelque chose de charnel ou d’érotique, comme les extases d’un mystique. Vous l’avez saisi, cet analysant est un adorateur particulièrement attaché à la présence réelle ou figurée de chaussures de femme. Avec aucun de mes patients, je n’aime pas parler d’idolâtrie, de perversion et encore moins de « déviation sexuelle » ; c’est la raison pour laquelle je préfère de loin quitter les sentiers trop fréquentés des préjugés et de la psychologie classique, pour parler de symbolisme et d’émoi fondateur ; de rituel particulier ou de culte individuel, de passion ou de ferveur autres, comme je chéris l’expression de dévotion singulière, ou même de piété ou de vénération inhabituelle. Mais en définitive, je ne suis peut-être moi-même qu’un idolâtre du verbe, une sorte de fétichiste des mots ! Sa passion contemplative s’étend bien au-delà des escarpins de mademoiselle ou de madame, parfois les chaussures d’homme ou même d’enfant le bouleversent, en particulier les petits chaussons de laine pour bébé et les pantoufles de ballerine. Son adoration de pédiculâtre se déploie jusqu’au bout des pieds, des orteils jusqu’aux talons et aux chevilles, et c’est là d’ailleurs son talon d’Achille ; fragile comme une cheville d’ébéniste, celle qui assemble les pièces d’un grand puzzle psychosocial. Alors, en avançant prudemment, dans les dédales de son labyrinthe intérieur, entre ses blessures d’enfance, ses émotions passées et présentes, tout en prenant garde à ses biais cognitifs comme aux miens, je chemine… Lui proposant de me faire confiance en suivant notre lacet d’Ariane dans les couloirs et dédales de ses blessures. À travers un chemin tissé d’associations d’idées bien cousues, d’analogies de cordonnier, de rêves de chausseurs et de métaphores faites de cuirs bien cirés ou de daim satiné, tant bien que mal, nous avançons. De bas en socquettes, de cou-de-pied bien découvert en jeux de pieds divers… Tout l’émeu, de jour comme de nuit ; car notre poète du soulier n’a pas les pieds rivés au papier ; la nuit, les rêves lui font même du pied ; alors, il rêve de brodequins vernis, de danseuse sur pointes, de chausses confortables et même des chaussettes et des jarretières de sa grand-mère maternelle. Durant nos entretiens, ses propres pieds ne cessent de bouger nerveusement ; c’est comme s’il cherchait de ses pieds perçants, sur la surface cartographique du tapis de mon cabinet, et parmi les fils écarlates et les chemins de trame , un chemin de drame ou un petit sentier de faits oubliés. Les pieds nus l’affolent ! Mais ne dit-on pas quelque part qu’ôter ses chaussures c’est déjà un premier pas vers l’amitié ? Alors en psychothérapeute conciliant et bienveillant, sans aller jusqu’à échanger nos sandales comme dans le récit biblique de Ruth ; dès le troisième entretien, je lui ai proposé de continuer à partager, en enlevant tous les deux nos chaussures ; comme pour être à pied d’identité, et surtout pour mieux nous enraciner, jusqu’au parquet, en prenant possession des hexagrammes de mon tapis chinois, afin de nous incarner dans le sol comme dans les mots et les maux partagés. Ainsi, déchaussé comme des moines déchaux nous pouvions nous recueillir, afin de franchir l’un et l’autre nos obstacles, déchaussés de nos obsessions, de nos préjugés et autres croyances, pour passer de l’autre côté. Comme vous auriez pu vous en douter, Monsieur C, était commerçant, et il vendait des chaussures pour hommes , femmes et enfants. Comme il le dit avec humour, il considère que l’existence « c’est le pied » ; et qu’en venant à La Maison Saint-Raphaël, une maison dite sur papier : « de grâces et de miséricorde », il a justement et heureusement trouvé comme au pied du Monde, chaussure à son pied, afin de parcourir tout son propre monde intérieur . Effectivement, chemin d’amour et chemin d’humour vont de pair, ils sont même les deux dimensions d’une spiritualité dite dynamique ou vivante. Et rien ne m’étonne ! Le cabinet de l’accompagnateur, c’est toujours une zone « aimable » entre nos zones de confort et nos zones d’incertitude. Et sur des chemins pavés des meilleures intentions, on y vient avec les chausses ad hoc, pour réaliser des rêves chaussés d’espérance. Vous me direz que je suis probablement victime de mon innocence ou de ma naïveté, mais je crois en vérité à ce qu’il peut voir ou percevoir comme un voyant dans les chaussures et autres bottillons. Car depuis que ce patient lit et délie l’avenir dans les pantoufles de verre de sa bien-aimée, l’existence lui semble être une authentique « voie » pour piétiner l’existence, comme un Tao pour chaussures de passionné, de pèlerins et de marcheurs impénitents. Si la trace est l’effet de la chaussure, elle n’est pas la chaussure, mais elle est la trace d’un cheminement. Et tout comme la carte n’est pas le territoire, une thérapie n’est pas forcément un lieu de guérison, mais elle est toujours un chemin d’agencement comme de mise ou de remise en ordre. Parce qu’il ne faut pas se leurrer ! Bien trop souvent, nos existences sont un véritable chaos, ou les confusions, illusions et contradictions s’emmêlent les lacets ; c’est un capharnaüm où le cafard nous submerge et où les cafards cafardeux, eux-mêmes, n’y retrouvent pas leurs petits. L’existence, que certains auteurs nomment « la condition humaine » , c’est un désordre submergeant, plus ou moins absurde, où les faits comme les choses vont toujours bien trop vite pour pouvoir les nommer ou les ranger convenablement au bon endroit comme au bon moment. Ainsi, parce que les chaussures laissent des traces, je me souviens qu’enfants, à la maison, dans les années soixante, nous utilisions des patins pour traverser une salle à manger patiemment cirée, dont le parquet était finement et joliment marqueté. Comme en rue, sur nos patins à roulettes nous pouvions nous évader, sur nos patins de tissu, nous nous imaginions chaussés de mystère, pour franchir en quelques enjambées, tels des funambules, le pays merveilleux de l’enfance où se dressent des armoires magiques, « normandes » de préférence, des châteaux avec leurs étangs et des forêts comme ceux de mon enfance. Questions d’armoire, dans l’armoire à chaussures familiales, tout se mélange allègrement : Les Souliers rouges d’Andersen symbole de désir, les bottes magiques du Petit Poucet pour retrouver le bonheur perdu de la maison ; les mythes familiaux et les projections parentales ; les chausses de loyauté et les bottes usées par mille croyances. Même en rêves, nous usons les sandales ailées d’Hermès, ou les semelles de Persée, offertes pour voler et pour nous accomplir en d’autres lieux plus libres et plus heureux. Ici, librement, comme dans les chausses du Chat botté, chacun use de stratégies, de ruses et de pouvoirs magiques. Car moi-même, je crois aux contes de faits les plus divers, les plus douloureux comme aux contes les plus heureux. Dès lors, comme dans la tradition de Noël, à chaque séance, nous plaçons nos chaussures au pied d’une cheminée, symbolique bien sûr ! (Cheminée - chemin – cheminer…) pour recueillir les souvenirs, les émotions et les sentiments les plus divers, comme des cadeaux de la vie. Laissant là sur le tapis chinois, au seuil de la vérité ou de la réalité, nos idées fixes et autres préjugés ; nous avançons … Montrant par cet humble geste de déchaussement que tout n’est qu’un chemin de dépossession et pas un rituel de possession . C’est un chemin où, en dehors de quelques transferts souhaitables, aucune pensée erronée n’est à faire valoir sur ce terrain commun ; en ce no man’s land chaleureux, frontière entre zone de confort et zones mortes, ou zones d’incertitude. Les chaussures ne symbolisent-elles pas « le voyage initiatique » ou « le pèlerinage » vers notre futur comme vers notre enfance, ou dans la direction de notre passé traumatisé ou d’un bonheur à retrouver ? Là où tout analysant qui se respecte est un voyageur comme Tobia, et tout accompagnateur, un compagnon de voyage, comme Azarias dans le livre de Tobie. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai créé à Liège, en son temps, La Maison Saint-Raphaël , un lieu d’accompagnement spirituel et psychologique ; sur le modèle de la Maison de Lazare d’Issy-les-Moulineaux . Ce que d’ailleurs semble confirmer la langue chinoise, dans laquelle, selon Jean Chevalier, le mot « soulier » se prononcerait comme celui signifiant « entente réciproque ». Ne dit-on pas que « l’être humain tout entier – corps et âme – est le lieu des signes et des symboles ; la paire de souliers symbolisant l’harmonie avant de signifier une relique pour l’adorateur, ou un reliquaire pour les pieds les plus plats comme les plus charmants. De la sorte, les chaussures sont même un substitut du corps. Si les chaussures de corde ou de cuirs, les semelles de vent ou de crêpe, sont des signes de liberté et d’appartenance à soi-même, même s’ils ont une signification phallique pour certains freudiens ; pour moi, elles ont une signification bien plus profonde, comme celle d’un arbre avec ses racines ; parce que la chaussure contient le pied et le pied lui-même contient le corps entier. En lui, s’inscrit un chemin et une histoire , un passé et un devenir, et avec chacune et chacun ses chausse-pieds, en se chaussant comme en marchant, on chausse sa vie ! Pour avancer dans le même sens, sur cette Via crucis personnelle, on se mêle de tout, on semelle de tous les mots et de toutes les images, des plus suggestives aux plus insupportables. On y entremêle les souliers le plus magiques comme les bottes les plus boueuses ; parce que , parole de Lutin (je suis né à Luc-sur-Mer) on sait tous que toutes les chaussures, les habitudes, les croyances et pensées finissent par se transformer et nous transformer ; tout comme les pieds eux-mêmes se transforment, comme s’il s’agissait d’une authentique métamorphose . Les uns et les autres jouant leur rôle essentiel pour traverser les labyrinthes les plus secrets, les cabinets de curiosités les plus étonnants et ceux de psychothérapies les plus éprouvants ; les mers les plus mouvantes comme les cavernes les plus obscures... Ainsi, les pieds nus, durant trois longues années, nous avons comme des encordés en montagne, en quête de sommet et de dénouement , pu traverser ensemble des zones d’incertitudes et d’autres terres inconnues ; comme si nous parcourions côte à côte la surface d’une immense forêt topicales et tous les déserts réels, imaginaires et symboliques (cf. les registres de J. Lacan), où nous attendaient mille épreuves. C’est un peu comme si nous parcourions ensemble, toutes les dimensions de la condition ou de l’expérience humaine, afin d’essayer de devenir à chaque pas comme à travers chaque expérience, chaque épreuve, un tout petit peu plus humains. Comme le disait Monsieur C, durant notre dernier entretien : « Ici, je me sentais bien, comme dans une bonne paire de souliers… » ; «… Je suis heureux d’avoir fait ce chemin avant d’avoir un pied dans la tombe, ou d’être dix pieds sous terre… » J’en dirais de même, parce qu’en conclusion, depuis que Monsieur C, a fréquenté le cabinet de La Maison Saint-Raphaël, je ne vois plus les visiteurs de notre Maison que de pied en cap, c’est-à -dire dans leur globalité, chaussures comprises ; et pas dans leur problème uniquement. Et je dirais même qu’en matière de soulier je ne perçois plus les pieds chaussés ou déchaussés de la même manière ; tout comme je ne passe plus devant un magasin de chaussures avec le même regard distrait. Aux pieds du Monde (fragment) ; extrait des Chroniques de psychothérapies.
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