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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2007-04-03 | |
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Sixième étage quartier Les Comptes La nuit En face de nous le complexe portuaire et industriel de Fos sur mer Fosse aux lumières, flamme en l’air, plus loin la mer On se partage le ciel, c’est la chasse aux mirages Tu désignes du doigt les intrus satellites Sur un air de mistral à plier peupliers Je ne vois que tes mains alléger tout ce vide Nos cafés ont un goût d’embruns salé sucré Leur surface un air de méditerranée houleuse On est là accoudé à découper dans le noir des tableaux A nommer la grande ours à lier le chariot Il semble que l’heure déjà entre nous creuse son sombre fossé Ma rébellion d’adolescente au relent - trahison Cette distance entre nous où loges ton impuissance sourde Le balcon encombré Tes affaires de pêcheur Une bise, tu me quittes pour un gris brise-lames Pour un port quelque part encombré de cargos Ici le loup ne cri pas à la lune Pas de dunes pour conforter les mères Juste un corps à corps entre soi et le reste Une étendue noire où dissoudre ses maux Moi j’y voyais le froid le vent qui fait tomber Je ne savais pas encore l’oubli ami face à l’immensité Le frisson de la vague qui s’en va là mourir Dans un va et vient rituel pour renaître plus loin Ce balancement de l’infini qui enveloppe l’âme Ces odeurs - châle de vie contre la mort qui rôde aussi Et puis ce raccourci entre ici et là -bas A la pointe de Gibraltar, et encore plus près dans le regard du Père Le tien Ces esprits frères sur les plages de Casablanca Toutes celles qui ornent les marges côtières Marocaines Non je ne savais rien de tout cela enchaînée à mon roc de sommeil Pendant que tu veillais sur tes forces à aimer chaque jour Pendant que tu faisais de ce temps là sans nous Un pont à vivre le lendemain et plus loin des briques à construire une histoire Tu ne voulais pas que je partage cela ou seulement par le biais du goût et de l’écoute Parce que le danger est vrai et que ta mort l’atteste A moi le petit large au-delà même de ton terre plein mouillé Et la mer folle qui gondole sous le roulis la nuit A moi un peu de ta force laisser là et le lien avec l’infini Je t’ai désobéies, comme pris ta main pour un bout de chemin plus loin J’ai pris tout ce que je pouvais prendre de ce que tu avais légué là Là bas où dans les environs Port-de-Bouc, Marseille et ses îles jusqu’à la pointe de la Franqui En embarquant de Port la Nouvelle Même la côte basque pour défier l’Atlantique Te rêver de l’autre côté à pêcher sur la digue Moulay-Youssef Confronter l’oubli ennemi Pour ne pas que mourir t’efface Fasse de nous père et fille De bien étranges étrangers. -
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