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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2016-01-12 | |
Danube des sons
Le Danube de mon âme. Un sens vers la nuit blanche. Cette nuit-là obscure. Je cache mes pensées dans les poches de l`univers ronde. Circulaire. Rouge. Noir. C`est la fin d`une vie. Pas du tout. Partout il y a des scénarios. Les mêmes. Je regarde toujours l`oeil de l`oiseau. C`est complétement fou. Non. Génial. Je suis devant la fenêtre. Maria se trouve auprès de moi. Je la resens. Elle est une forme. Un son danubien. Le son des ténèbres. Je tombe dans les lettres rouges camusiennes. Comme un étranger. Celui qui parle tout seul. Seul c`est le mot des moines. Je suis le vent qui souflle dans les parages de l`Est. L`est est la forme du Danube de la musique. La musique est ma Maria. J`allume une cigarette. Mais je ne fume pas. Pas du tout. Je suis un rien. Le rien de la rose. De la journée pleine. De la nuit où chaque gens de l`Est se rencontre et parle. Le parleur est le con. Un con à la disponibilité de tous. Le Danube coule sous mes veines. Sous les veines de mes parents. Autrefois tout le monde riait. Le rire des arlequins. L`arlequin à la corde est le symbole de la révolte. La révole c`est l`homme de l`Est. L`est est le Danube de mon coeur. De mes rêves. De ma Maria. La femme aux yeux bleus se couche dans l`illusion. Avoir le sens de l`illusion signifie l`eau d`un fleuve coulant sans arrêt. Et l`arrêt est une nouvelle vie. La vie des morts. C`est toujours que les morts ont leur vie. Sans rire. Sans sourire. Sans mots. Sans souffleur. Sans arlequins. Juste une fleur. La fleur du destin. Le destin d`un amoureux sans pigeons. Pas du tout. Pas. Du. Tout. Comme au théâtre. L`artifice de la lettre se cache dans le désir. Le désir d`une femme enceinte. L`Est, je le revois dans chaque son. Dans le Danube glacé. La glace me fait trembler. Au printemps. En été. En automne. En hiver. Et l`hiver, c`est quoi? Rien. Personne ne rigole. Personnne ne s`amuse. C`est juste la figure d`un sysiphe en herbe. Le son du Danube est le soleil en ténèbres. Maria se promène d`un bout à l`autre de la chambre. Sa chambre du coin du Danube imaginaire. Maintenant j`écris. Des voyelles. Des consonnes. Sur le coulement de ce fleuve des rêveurs. Il y a dans chaque son beaucoup de courage. Beaucoup de mots. De verbes. De gestes. Chaque fin commence par une nouvelle Maria. A l`Est mes parents sont sans mouvements. Ils attendent le retour du pigeon. Vers l`éternel retour. Vers les battements du coeur. La nouvele Maria est loin. Je refuse l`accord. Le théâtre n`est qu`un dialogue entre les vieux. Un vieux, je le rencontre pour lui demander des informations sur mes parents. C`est un prêtre. Je lui confie toutes mes pensées. Le retour à l`Est est comme un icône sans anges. Je ne veux pas. Je veux justement me promener sur la corde. La corde d`un mort. Mon Danube se ferme dans l`autobiographie des anges. L`ange qui garde le fleuve ne parle pas. Il se tait. Je me tais. Je ne veux parler que d`un souffleur. Le souffleur des coeurs. Des âmes. Il pleut dehors. De ma fenêtre je regarde la violence des gouttes d`eau. La violence se trouve toujours dans le jeu du Danube. Le jeu des lumières. Les lumières ne cachent rien. Elles sont bienvenues dans la danse du fleuve. Riche ou pas, l`Est est dans nos veines. Maria m`envoie une lettres. Sans adresse. Sans mots. Blanche. Toute blanche. Je l`ouvre. Je regarde. Rien. Personne. Dans ma chambre est un sentiment de la chute. La chute est comme un pigeon. Sans esthétique. Sans fin. Sans amour. Juste un silence. Le silence qui provoque. Le silence qui choque. Le silence qui mène l`homme pauvre vers l`exil. Toujours c`est comme ça. Une main lave une autre. Un autre lave la tête. Le visage. Le front. Les yeux. A la fin il ne reste que l`étoile. L`étoile de l`Est. Grande. Si grande. Petite. Si petite. Comme un fou qui cherche la porte du ciel. La porte de ma chambre. De sa chambre. La porte de la sortie du Danube. Tous les gens engloutissent la merde des autres. Tous. Sans avoir le moindre sentiment d`écheque. C`est faux. C`est vrai. Non. C`est la vie à l`envers. La biographie des sons de ma Maria. Une photografie. Une perte de la conscience. Une perte des sentiments. Une perte des figures en cire. Je la provoque. Elle n`entre pas dans mon jeu. Je suis sur la corde. Je vois. Je peux. Je regrète. La pierre de mes paumes est vide. La pierre de la conscience me fait mal. Je n`écris plus. Mes yeux sont fatiqués. La fatique, je la ressens comme nouvelle écriture. C`est la messe d`un prêtre perdu. Perdre son esprit dans l`eau du Danube c`est la musique de sons. Les sons du Danube viennent de la violence. De la rue. La révolte des pigeons. Je pense que la fin de mon oeuvre est dans la fin de la leçon de Maria. Elle est loin des lettres. Mais dans les lettres. Par les lettres. Elle est là . Où se trouve les images. Les photografies de l`histoire camusienne. C`est l`histoire d`un fou. Le rire commence quand la nuit tombe. Le son des fins commence quand le spectacle se cache sur les lèvres. Tout est ronde. Le jeu. Le spectacle. Le retour. Tout est comme un fantôme. Matin. Midi. Minuit. Point. Virgule. Fin. |
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