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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-06-15 | |
La chapelle de la Sainte Cène (IIème siècle), en étant le plus vieux lieu de culte dans la Terre Sainte, représente un objectif majeur pour les cohortes des pèlerins qui envahissent, purement et simplement, Jérusalem, dans les jours de Pâques.
Aprés-midi étouffant, d’alerte orange. Le programme de la journée a compri, parmi d’autres objectifs, la visite de la salle de la Dernière Cène. Familiarisés avec l’attente à chaque lieu de culte, les pèlerins de l’autocar ont pensé avec une certaine crainte aux épreuves suivantes. Pas peu ont été ceux qui se sont spirituellement renforcés en faisant le signe de la croix et en lisant la Bible. Parmi ceux-ci, j’y me suis trouvé, en m’arrêtant au title "Dernière Cène" de l’évangile de Matthieu (26: 26-28): "Pendant le repas, Jésus prit du pain et après avoir dit la bénédiction, il le rompit et le donna à ses disciples, en disant: «Prenez et mangez, ceci est Mon corps». Il prit ensuite une coupe et, après avoir rendu grâces, Il la leur donna, en disant: «Buvez-en tous, car ceci est Mon sang, (le sang) de l'alliance, répandu pour beaucoup en rémission des péchés»". On a commencé la montée vers le sommet de la colline Sion, prononcé "Tzion" en ivrit. L’autocar a reussi à se débrouiller – sur le point d’être impliqué dans un accident – sur les rues étroites et en pente. J’ai eu une question confuse: pourquoi à cette cène on dit aussi du "mystère"? Un prêtre assis en face de moi est venu à mon sécour: "C’est le soi-disant mystère de la Sainte Eucharistie, un rituel considéré comme un mystère par les trois grandes confessions chrètiennes, par laquelle les croyants gôutent le pain et le vin consacrés par les prêtres. Par ailleurs, au cours de la dernière Cène, Jésus a réalizé trois choses: 1) Il a donné Son corps et Son sang comme nourriture spirituelle sous la forme du pain et du vin, en réalisant, comme je l’ai dit, le mystère de la Sainte Eucharistie; 2) Il S’a offert au Père céleste comme un sacrifice, appellé la Divine Liturgie; 3) Il a fondé encore un mystère, appellé de la Sainte Sacerdoce, par laquelle Il a perpétué Son Sacrifice". On est arrivé à un parking d’où on est allé à pied quelques minutes jusqu’on est entré dans l’édifice de la Dernière Cène – un bâtiment d’un étage, attaché à l’église de la Dormition. J’ai entendu le guide: "Dans le IVème siècle, dans ce lieu a été construit une grande basilique, dediée à Saint Jean. Elle a été détruite par les Perses en 641. Reconstruite par le patriarch Modeste, la basilique a été à nouveau détruite en 966 par les musulmans, qui ont l’a transformé en une mosquée pour longtemps. Maintenant l’édifice appartient aussi aux musulmans, mais il est accesible aux chrétiens comme lieu de pèlerinage et de prière". À l’étage on a vu une salle dont la voûte est composée de six ogives, qui marque le lieu où Jésus a dîné avec Ses disciples dans le premier jour de la Pâque juive. J’ai regardé avidement l’interieur de la salle, en ayant à l’esprit la célébre peinture murale, réalisée entre 1494 et 1497 par Léonard de Vinci, qui a surpri avec une main de génie les réactions différentes des Apôtres lorsque Jésus a annoncé que l’un de Ses disciples va Le trahir. La salle m’a semblé beaucoup plus dépourvue de personnalité en comparaison avec la peinture "L’ultima Cena" (La dernière Cène), réalizée à la demande du duc Ludovico Sforza, sur l’un des murs de "il Cenacole" (la salle à manger) de l’église dominicaine "Santa Maria delle Grazie", située non loin de "la Scala" de Milan. On se retournait à l’hôtel. Dans l’autocar, l’un des pèlerins a commencé à nous raconter une histoire: "Léonard de Vinci a voulu un modèle pour peindre Jésus. Il a été conseillé par des amis de chercher parmis les bergers des Alpes. En effet, le peintre a trouvé un berger immaculé, exactement ce dont il avait besoin. Pour rénoncer aux brebis et venir à Milan, le berger a demandé une somme énorme d’argent, qu’il a reçu. Après un an, Léonard de Vinci a eu besoin d’un modèle pour Judas Iscariote, qui est devenu traître. Le peintre a pensé que la meilleure chose serait de chercher parmi les clients des tavernes du port de Gênes. Après une longue série de tentatives, il a trouvé un homme avec une figure classique de dépravé. Quand il s’est approché mieux de lui, Léonard de Vinci a constaté qu’il a recontré le berger, qui lui a été déja modèle; trop d’argent a transformé l’homme immaculé en un dépravé". Enfin, on est arrivé à l’hôtel, où on a dû dîner. Au buffet suédois on a trouvé environ cinquante plats. Après l’experience de "trop peu" sur les étalages des "alimentare" (magasins de denrés alimentaires) de "l’époque de l’or" (l’époque de Ceausescu), les pèlerins roumains dévoraient comme si c’était leur dernière cène. Un prêtre m’a chuchoté en secret, pour ne pas être entendu par les autres: "Aujourd’hui, un trop grand nombre de Roumains menent un mode de vie basé plutôt sur ce qui entre dans l’estomac, que sur ce qui sort de la bouche"… |
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