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Lueurs diamantines en Israël (11)
prose [ ]
Le corps non pourri du désert (La traduction du roumain et l’adaptation sont réalisées par l’auteur lui-même.)

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par [dorarab ]

2013-06-13  |     | 



J’au vu beaucoup de reliques de plusieurs saints, des fragments plus grands ou plus petits, d’os avec de la chair ou sans chair, enchâssés ou non en montures de formes differantes, mais un corps entier (des fils des cheveux jusqu’aux ongles des orteils), non embaumé, mais non pourri après presque un demi-siècle du décès, comme dans le cas du prêtre-moine Ioan Iacob de Neamt, je n’ai pas eu la chance d’avoir en face de mes yeux que dans le monastère George Chozévite dans le désert Rouva, pas loin de Jéricho.
On est parti le matin, à huit heures, de la face de l’hôtel "Jérusalem Gate" de Jérusalem. Comme d’habitude, le temps s’annonçait serein, avec soleil ardent et l’air de thérmo-souflante, même si on était dans la première moitié d’Avril. L’autocar a commencé à descendre constantement sur la route nationale 1, une continuation vers la mer Morte de l’autoroute entre Tel Aviv et Jérusalem. On a traversé le bout du nord du désert Yehuda et après environ 40 kilomètres on a laissé derrière une borne qui marquait le niveau des mers et océans, ce qui m’a fait fremir à l’idée d’une possibilité d’un déluge de Noe lors de la fissuration cataclysmique de la bande de terre d’environ 100 kilomètres, qui nous a séparé de la côte méditeranéenne. On a fait encore quelques kilomètres, mais au lieu de tourner à droite, vers la mer Morte, on a tourné à gauche, vers Jéricho. En fait, on est passé de la ville Jéricho, située dans le territoire administré par l’Autorité palestinienne pour ne pas risquer des incidents désagréables de type des enlèvements ou des attentats à la bombe.
Après environ une heure de route, on a fait un détour vers la gauche de la route nationale 90, sur une route régionale asphaltée, qui est devenue sans issue à un parking pour au moins dix autocars, d’où on a eu le panorama d’une partie de la tortueuse, profonde et étroite vallée du ruisseau Hozeva, appelé Horath ou Kerith dans l’Ancien Testament. J’ai entendu une partie de la présentation du guide: "Dans une grotte liée au monastère George Chozévite s’est caché trois ans et demi le Prophéte Élie lors de la persécution du roi Achab, comme il est écrit dans «1 Roi»". Un des prêtres du groupe a expliqué le fait que le monastère de la vallée du ruisseau Chozeba a aquis une grande notoriété dans la deuxième moitié du VIème siècle, quand il a été habité par le dévot George, surnommé le Hozévite, dont la fête a été établie sur le calendrier orthodoxe roumain au 8 Janvier.
On a commencé à parcourir à pied la distance de maximum deux kilomètres jusqu’au monastère. La route n’a pas été asphalté et en montée de plus en plus accentuée. Après un tournant j’ai aperçu le monastère grimpé, comme un balcon, dans la deuxième moitié d’un versant abrupt de plus de cent metrès. À ce moment-là, sous les piqures du soleil du désert Rouva, je me suis rendu compte que la difficulté a commencé tout juste. À la agréable surprise de plusieurs dames, pèlerines de notre groupe, mais aussi d’autres grupes, ont apparu environ dix jeunes Arabes, accompagnés de certains moyens de locomotion, qu’ils les appelaient en roumain, "taxi-magarusi" (taxi-ânes). Avec cinq dollars la montée vers le monastère se faisait à califourchon. Parce que l’équilibre sur le dos des ânes est difficile à tenir, les dames ont accepté avec un plaisir compréhensible – pour ne pas risquer une chute, que Dieu garde! – à être prises de taille par les bras de conducteurs d’attellages, qui marchaient à côté en extase.
On est arrivé à la porte du monastère, d’où on est passé successivement par enceintes et petits espaces libres dans lesquels poussaient quelques dattiers isolés. Dans une chapelle creusée dans la roche on a vu un vieux plancher de dalles grandes de grès. La grotte du Prophète Elie a été à côté – une enceinte longue d’environ six mètres et large de deux mètres, avec un petit autel, quelques icônes, dans le reste seulement des parois rocheuses cisélées rudimentairement. Dans une autre enceinte, si basse qu’on n’a pu entrer debout, il a été aménagé un ossuaire, où, à côté des parois, se tenaient emplilés des centaines de crânes et au centre divers autres ossements d’anciens moines. Aussi tout près, on a vu, sous une paroi de séparation en verre, les réliques, plutôt, le corps entier du dèvot prêtre-moine Ioan Iacob de Neamt, surnommé Hozévite. Le visage du saint a été couvert avec un drap noir, mais on a pu voir quelques mèches de cheveux grisonnés. Les mains, tant qu’ils sont sorties des manches monacales, se sont montrées comme si le saint est mouru la vieille: la peau a été blanche et les veines visibles comme certaines lignes beuâtres. Dans le même état de conservation ont été et les pieds, qui ont été visibles par un découpage de la face des chaussures.
De Ioan Iacob de Neamt j’avait su seulement qu’il est fêté le 5 Août, mais là j’ai appris beaucoup de détails dits d’un prêtre d’un autre groupe de pèlerins: "Lors de sa réunion du 20 Juin 1992, le Saint Synode de l’église Roumaine a établi que Ioan Iacob de Neamt sera reçu parmi les saints. Ilie Iacob a été né le 23 Juillet 1913 dans le village Crainiceni, la region Botosani et est mouru le 5 Août 1960. Il a fini son baccalauréat a Czernowitz, mais le 15 Août 1933 il a décidé de devenir moine au monastère de Neamt, en étant reçu comme frère de la communauté monacale même de l’abbé de ce temps, Nicodim Munteanu, le futur patriarch de Roumanie". Le 8 Avril 1936 il a reçu la tonsure monastique au monastére de Neamt, en recevant un nouveau prénom, celui d’Ioan. À la fin de 1936, il est parti pour la Terre Sainte. En 1947, après nombreuses pérégrinations, il a été ordonné prêtre et il est devenu abbé de l’érmitage roumain avec la fête du Saint Jean-Baptiste, situé près de Jéricho. Aprés cinq ans il a quitté sa fonction et s’est retiré dans la grotte Sainte-Anne, située seulement à trois kilomètres du monastère George Hozévite, où il est resté jusqu’à sa mort. Il a été mis dans un cerceuil, dans une grotte avoisinante. Après 20 ans, on a constaté que son corps n’a pas été touché par la pourriture. De ce miracle a été anoncé le patriarch Benoît de Jérusalem, qui a décidé que les réliques du moine roumain soient deplacées au monastère George Hozévite".
Le dernier détail m’a semblé étrange: "Par la suit, le corps non pourri du prêtre-moine Ioan Iacob de Neamt sera préparé pour être partagé aux différants lieux de culte du pays ou à l’étranger, qui solicitent un morceau des réliques du saint".
En entendant cette nouvelle, j’ai fait marche arrère, mais avec le chapeu de paille à la main, pour une "bain" de soleil torride, comme si j’aurais voulu "laver" mon cerveau.

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