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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-06-09 | |
Actuellement, les pèlerins qui souhaitent visiter Bethléem, la ville où Jésus est né, vivent l’experience du passage dans une enclave administrée par l’Autorité palestinienne. Là , le risque d’attentats est consideré tellement petit que les agences de tourisme internationales osent organiser des itinéraires historico-religieux. L’explication de ce fait je l’ai trouvé sur place, quand j’ai constaté que plus d’un quart des 40000 Arabes de Bethléem font le signe de croix, celébrent la Résurrection, dans un mot, ils sont chrétiens comme leurs aïeuls. Dans autres enclaves, comme la Cisjordanie, où se trouve la ville de Jéricho, à côté de laquelle existe à une distance de seulement un kilomètre la monastère de Saint-Jean-Baptiste, le nombre de chrétiens arabes est insignifiant, et le risque d’attaque est si grand que l’accès des touristes est très rarement permis, comme par exemple, dans le cas du Baptême du Christ dans la rivière Jourdain.
On est parti en autocar de l’hôtel "Jérusalem Gate" pour couvrir la distance d’environ 20 kilomètres jusqu’à Bethléem. S’annonçait une journée ensoleillée comme nous nous avons habitué déjà dans la Terre Sainte. À mi-chemin j’ai observé qu’on s’approchait d’un mur de beton d’une hauteur égale à celle de muraille crénelée en pierres de Jérusalem et d’une longueur qui semblait interminable, comme la grande murraille chinoise. Je me suis souvenu des paroles du guide, qui n’a pas voulu entrer comme citoyen israélien dans le territoire administré par l’Autorité palestinienne: "Nous, les Israéliens, disons à ce mur «matza», c’est à dire le pain azyme de la Paque juive, à cause de l’aspect avec de stries parallèles donné par les blocs préfabriqués en beton". Après un peu de temps, on est arrivé à une barrière d’un poste de police, situé à une des portes de l’énclave administrée par l’Autorité palestinienne. L’autocar s’est arrêté et un militaire israélien a commencé à verifier les passeports. Quand il a vu qu’ils sont roumains, il a souri et a renoncé au contrôle. Peut-être que ses parents étaient d’origine roumaine. Tout de même, le geste du militaire a laissé à comprendre que les citoyens roumains ne se sont pas remarqués comme des terroristes en Israël. On est passé du mur "matza" et après un quart d’heure on est entré dans l’imposant édifice de l’autogare de Bethléem. De là on a parcouru à pied la montée de la rue menant à la basilique de la Nativité de Jésus. En raison du relief montagneux, les maisons donnaient l’impression qu’elles ont été construites les unes sur les autres. Sur la route nous avons été harcelés par au moins une douzaine d’Arabes "armés" avec de souvenirs à vendre, qui m’ont fait l’impression que sont moins chers qu’à Jérusalem. On est arrivé à une place longue d’au moins deux cent mètres, dont aux extrémités se trouvent la basilique de la Nativité et la grande Mosquée de Bethléem. On nous a annoncé une pause de "shopping". Au loin on a vu les versants sans végétation des montagnes de Moab, au-delà desquelles se trouvent le désert de Yehuda et la mer Morte. J’ai eu le temps de relire quelques notes de mon carnet de voyage: "«Rachel mourut, et elle fut enterrée sur le chemin d'Éphrata, qui est Bethléhem» (Genèse 35: 19). La ville est le lieu où a été né le roi David: «Or David était fils de cet Éphratien de Bethléem» (1 Samuel 12), et aussi le Sauveur: «Jésus étant né à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode« (Matthieu 2: 2). Au-dessus de la grotte de la Nativité a été construite pour la première fois une église par la Sainte-Héléne, la mère de Constantin le Grand (306-337). Le plancher a été couvert d’une mosaïque en couleurs. Cette église a été démolie par l’empereur byzantin Justinien (527-565) et remplacée en 530 par une autre avec l’aspect d’une forteresse, dont les murs sont conservés jusqu’à nos jours." J’ai été sur le point d’entrer dans la basilique de la Nativité à travers la Porte de l’Humilité, une porte tellement abaissée que les visiteurs sont obligés à plier leur colonne vertébrale presque à un angle droit. Un jeune moine franciscain m’a dit en anglais que l’obstruction partielle de la porte a été faite dans le XVI-ème siècle pour interdire aux musulmans d’entrer à cheval dans la basilique. Un autre jeune homme offrait aux touristes une feuille vivement colorée, écrite en arabe. Moi, sensible à tout ce que ce passe dans le monde arabe, je me suis arrêté pour connaître les détails. À ma grande surprise, j’ai vu qu’à côté du sigle - un aigle bicéphale – on a écrit en arabe "Nour al Masih" et les traductions en grec "Hristo Fos" et en anglais "Light of Christ" (Lumiére du Christ). Au-dessous d’une icône a été le texte suivant: "Qiama al Said al Masih min bain al amauat" (La Réssurection du Christ d’entre les morts). - "Al Masih qam" (Christ est ressuscité), j’ai lu à haute voix un texte situé à côté de la représentation d’une croix grecque (aux bras egaux). - "Haqan qam" (Vraiment Il est ressuscité), a répondu le jeune Arabe. Je suis entré d’avantage en conversation avec l’Arabe chrétien et j’ai trouvé que, dans une enceinte de l’édifice de la basilique de la Nativité, une messe dans la langue arabe venait justement de commencer. J’ai promis que je vais y arriver. On est passé à travers la Porte de l’Humilité et on s’est trouvé dans une petite cour d’où on pourrait entrer soit dans le nef de la basilique de la Nativité, au rez-de-chaussée, soit dans la grotte de la Nativité, au sous-sol. Par une autre porte de l’Humilité on est entré directement à une ligne imaginaire de symétrie pour les quarante colonnes de marbre rougeâtre, disposées en quatre rengées (deux d’un côté et deux de l’autre côté), qui soutient la voûte de bois. Notre guide nous a tiré l’attention que les ornements actuels ont été fabriqués par des artisans iconoghraphes grecs dans le XI-ème siècle et qu’on peut voir quelques fragments du pavage fait au temps de l’empereur Justinien dans des lieux protegés avec couvercles en bois. Là -bas on a vu aussi une cuve baptismale du temps sous Justinien. On entendait dans l’air des échos venus de différentes messes chrétiennes tenues en arménien, arabe, français, ivrit et russe. À la messe en arabe j’ai constaté la plus nombreuse assistance. On est arrivé à nouveau dans la cour où on a attendu presqu’une heure notre tour pour entrer dans la grotte de la Nativité. On entrait en descendant sur un escalier et on sortait en montant sur un autre escalier. Entre les deux échelles a été aménagé un petit autel au-dessous duquel, au niveau du plancher, on a vu une étoile d’argent avec quatorze rayons et un diamètre d’environ 40 centimétres, sur laquelle a été gravé en cercle le texte suivant: "Hic de Virgine Maria Jesus Christus natus est" (Ici, la Vierge Marie a donné naissance à Jésus-Christ). Aussi là -bas, à un moment donné, j’ai vu le jeune chrétien Arabe, qui était engenouillé. J’ai fait le signe de croix encore une fois… |
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