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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-01-19 | | Inscrit à la bibliotèque par Yigru Zeltil
L'eau creusait de longues filles précieuses dans l'ombre de sable. Nous nous incrustâmes dans la nuit. Aucun chagrin n'a résisté aux occultes virulences. Loin des pierres, dans leur centre. Les épines n'ont connu de plus belles raisons de s'anéantir. Un fruit, le remords, comme une capsule de lumière. Et la couronne au centre avec la courrone d'épines. Immense lumière qui jette sur la plage des fruits inassouvis, en loques, juteux avant-couÂreurs de la mort. C'est toute la pauvreté de la campagne. Les faits inassouvis.
L'absence de rêve, ni grave ni triste. Mais à jamais rocheuse et veinée d'époques lointaines, de souvenirs vineux et de courses à la mort. Immuable mélancolie des couvertures d'eau qu'un dormeur de charbon tire jusqu'au cou. Mais, bras dessus, bras dessous, les vagues s'en allèrent des lieux de la pensée et ne laissèrent au goût salin que leur frileux souvenir de soleil. Hideuse, la face échangea des lumières avec le phare. Et les animaux monstruÂeux retrouvèrent leur posture placide au creux de l'oubli. Toute la désolation immensément phosphorescente d'une main tendue à un tournant de la mer.
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