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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-12-13 | | Tu n’écris pas la ville, ce n’est pas un lieu, mais une parcelle inscrite en toi, un bout du fleuve dans l’horizon, les sanies des fumées et quelquefois le vent délétère de l’usine d’équarrissage fait remonter dans l’imagination l’odeur des charniers qui domine. Brouillard et nuit, sur tout s’étend le noir domaine des mouches de la mort qu’attirent les chairs liquéfiées. D’autres mouches, un instant flamboyantes menaient l’effroyable troupeau vers le vide du centre. La logique d’un siphon qui commencerait sur le bord le plus lointain. Cette fois le séisme ratissait dans l’ordre effrangé de la distance comme un filet, l’effroi serré d’un monde accoutumé aux déplacements d’orbites désordonnés, aux files d’attente. Non vie dans un non lieu, organisé pour produire l’absence absolue, effacement du bruit des trains, dissolution du rail, consomption du temps et de l’esprit parti en fumée, celle qui continue de retomber lentement sur cette terre sans mémoire.
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