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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-12-08 | | Et toujours dans la manducation fébrile d’une dévoration ce langage qui ne peut être que malaxé puis ce geste lapidaire de broyer l’ambroisie et le fiel, ces falaises effondrées de miel et d’épices gélifiés dans la chute et l’axe tournoyant d’une meule à perte de sens. La rivière charrie des épées de cristal qui vont te transverser d’alluvions jusqu’aux comas trépidants des lévitations et des transes et les bulbes du feu ensevelis sous l’avalanche vont renaître avec l’étoile noire et les hosties transgressées. Voilà les syncopes et l’oubli et le vent retenu dans la mémoire friable de la feuille sous les yeux de grès rouges des loups et des froids bleus ou écume une langue d’ambre et d’élytres dans l’alcool des visions. Je parle avec l’arbre qui déchire et multiplie en moi ses douleurs et les plaines déshabillées par le vertige jusqu’à la transparence. Le monde consume ses mèches d’ordalies dans l’amadou des promesses et c’est la braise qui écrit les pluies les sombres prophéties et les soleils. Source, graines et filaments déversés dans le camphre et le coprah, la pierre luisante ouvre ses marées d’anémones, ses concrétions brisées, cesse sa lutte abyssale pour se fondre dans la genèse du cri. Je ne fais que passer les mots d’une rive à l’autre.
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