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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-07-29 | |
Fille des montagnes
j'aime les fraises sauvages mais tout en marchant à travers l'inconnu j'ai cueilli bien loin de mon enfance un autre fruit plus doux que le désir mon désir de boire toutes les pluies de la terre d'ouvrir les portes des mers de tromper le vent le grand vent qui m'a déposée dans le creux de tes mains tel un grain de sable qui n'a plus son désert * Mon âme est un monde fermé dans une syllabe ou une syllabe perdue dans la poussière des mots Pour parler avec toi je devine ta langue à tâtons En toute solitude j'apprends les doigts mouillés du vent l'abeille cachée sous une feuille amère Je suis l'océan qui erre dans une goutte de pluie Au fil du silence je traverse la lumière qui tombe sur tes mains et traduit la neige en bluets * Ce monde est ma patrie parce-que tu me l'offres d'un geste simple, d'un regard même sans t'en saisir Ce monde entre le ciel et la terre où je reste suspendue au souvenir de mes racines d'autrefois et où je cherche encore un chemin, un bout, une rive sans pouvoir l'atteindre Qu'il est difficile à comprendre le bonheur de posseder le monde entier quand on n'a plus une patrie 2003
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