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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2007-05-25 | |
La mer et ses îles
Ce qui commence avec la poésie, ce ne sont pas les éléments épars de paradis perdus, enfin rassemblés, ni l’Eden futur qu’elle constituerait des fils entremêlés d’un langage, tissant le lieu idéalisé d’un avènement, mais la sécession de celle-ci, à travers le poète, d’avec une norme ou la liturgie, le réel abrupt et la transcendance, afin de trouver son propre espace, pour un instant accoster, sur la rive mouvante d’une escale. Être île, à cet instant de sable et d’eau, de racines adventices que le vent dénoue de leurs graines d’orages, puis déverse sur la terre ses nuées d’oiseaux portant des noms de feuillages ou de flammes, venus d’autres saisons incertaines suspendues au-dessus des dispersions de l’archipel. Trouver que tout se tient, sans s’en tenir à ce qui fut, ni ce qui est. Être l’île déracinée voguant sur les mers immobiles et leur donner le sens du mouvement. Lorsque je parle de Poésie, j’évoque la Liberté, tout ce qui ne souffre ni restriction, ni entraves, quel qu’en soit le prix, fut-il celui de l’incompréhension, du rejet, du silence. Ici, il n’y a rien à négocier.
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