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Les Filles du Roy
poèmes [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [gui ]

2007-04-27  |     | 



Ah! les Filles du Roy, elles chantent :
« J’ai cueilli la belle rose, (bis)
Qui pendait au rosier blanc,
La belle rose,
Qui pendait au rosier blanc,
La belle rose du rosier blanc. »


Ah! les Filles du Roy.
Comme elles sont belles!
Elles sont arrivées dans leur splendide jeunesse,
ici en Nouvelle-France au dix-septième siècle.
Se souviennent-elles de leur vie d’orphelines
en lointaine Métropole où règne le Grand Roy Louis?
De leur vie miséreuse à La Salpêtrière?
De souffre-douleur près de Honfleur?
De leurs malheurs près de Rochefort ou Saint-Malo?
Mais comment oublier la Bretagne ou la Normandie
qui les ont vu naître et fleurir?
En Nouvelle-France, terre vierge et neuve,
comment effacer de leurs mémoires le sol sacré
et nourricier qui a bercé leur tendre enfance?
Entre mari et marmaille,
c’est vers toi que leurs lèvres s’élancent :
« J'irai revoir ma Normandie !
C'est le pays qui m'a donné le jour. »


Ah! les Filles du Roy, elles chantent :
« Sont les filles de La Rochelle,
Ont armé un bâtiment, (bis)
Pour aller faire la course
Dedans les mers du Levant.
Ah! la feuille s’envole, s’envole,
Ah! la feuille s’envole au vent. »


Ah! les Filles du Roy.
Comme elles sont belles!
Elles ont traversé le grand océan si grand,
Heureuses et anxieuses d’être en Nouvelle-France.
À peine pieds touchés la terre ferme,
Sitôt oublié tout le branle-bas de la pénible odyssée,
Elles n’ont que quelques jours
pour trouver la perle rare,
pour déjouer le mauvais sort,
pour prendre fiancé et époux
parmi soldats, marchands et rares habitants,
si peu de nobles et gentilshommes dans le lot…
Si peu de temps pour choisir le gros lot…


Ah! les Filles du Roy, elles chantent :
« Marguerite est assise
Sur le bord de la mer,
À son plaisir regarde
Les mariniers passer,
À son plaisir regarde,
Courage,
Les mariniers passer,
Courage, je m’en vais! »


Ah! les Filles du Roy.
Comme elles sont belles!
Dans leurs beaux apparats et froufrous,
les pupilles du grand Roy Louis,
dot en poche et sourires pleins la sacoche,
on les voit fringantes et hésitantes :
Fleurance optera-t-elle pour Jean ou Philippe?
Marie-France choisira-t-elle Jacques ou Simon?
Espérance épousera-t-elle Xavier ou Pierre?
Jeanne-Mance aimera-t-elle Charles ou Roland?
Catherine s’amourachera-t-elle de Philémon ou de Gaston?
Céline boudera-t-elle tous ces prétendants?
Comment faire le bon choix? La bonne prise?
Comment éviter les mauvaises surprises?


Ah! les Filles du Roy, elles chantent :
« Ce sont les filles de Lorient,
Maman!
Ce sont les filles de Lorient,
Grand Dieu qu'elles sont jolies,
Lan lire la!
Grand Dieu qu'elles sont jolies,
Lon la! »


Ah! les Filles du Roy.
Comme elles sont belles!
Elles sont arrivées ici en Nouvelle-France,
près d’un millier au temps du grand Roy Louis,
que l’on disait aussi grand que le soleil!
Pour chercher quoi? Pour rechercher qui?
Chercher une nouvelle vie et rechercher un mari!
Pour fuir quoi? Pour s’enfuir de qui?
Fuir la dèche et s’enfuir de la tyrannie!
Que de hardiesse et de cran,
pour traverser l’Atlantique océan!
Que de bravoure et de courage,
pour affronter pareil voyage!
Avaient-elles le choix? Ont-elles fait le bon choix?
Tromper le destin et forcer la fortune
en s’envolant au-delà des mers et des océans
pour prendre mari en lointaine colonie.
Quelque chose me dit en écoutant leurs chants,
Qu’elles ont gagné leur pari!


Ah! les Filles du Roy, elles chantent :
« M’en revenant de la jolie Rochelle, (bis)
J’ai rencontré trois jolies demoiselles.
C’est l’aviron qui nous mène, qui nous mène,
C’est l’aviron qui nous mène en haut! »

(Toile de C.W. Jeffreys "L'arrivée des Filles du Roy à Québec en 1667")

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