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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-09-20 | | La poésie me regarde Dans mon non-être, Dans ma confession mercuriale, Dans l'ivresse du temps scellée de désaveu Et la glose de l'absurde qui monte des cônes de la colère, Dans les antinomies Et les brisées de la pureté Et désabusée me dit: ‹‹ Fais de moi une cupule stérile Plantée dans le feu décrépit A la source même de la résurrection. ›› Le poète consent à la mort incarcérée, A la mort éblouie de la poésie Qui surplombe de son œil calfeutré Mais plus pénétrant que jamais, Plus source que la source de l'obscur, L'océan tumultueux des renégats, Saccageant la mémoire de la ligature Au fond, à l'origine, à la fin Des ondulations, au sommet De la noyade qui agite les frissons Sans rivages des témoins au cours Du voyage sans mémoire de la noyade. Que de traces sans témoins Que de traces sans mémoires Que de traces Et de crédences Sans cœur et sans âmes Sans fenêtres et sans cieux Que des crénelures en cercles Fardées et échevelées Déportées, inhumées. Désavouant le centre et le nœud. Le poète ne voit plus où fermente la vie Mais appelle sa renaissance, Et la pourchasse, Intuition carnassière, Mémoire lithophage, Là où la fermentation Monte la crête de la noyade. Voyage des ondes, Des énigmes. Impossible retour de la poésie Impossible retour à la poésie
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