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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2006-07-18 | | Inscrit à la bibliotèque par FROSIN Constantin
Je suis, moi, simplement un maillon du grandiose fléchissement
Fragile, mon tout est périssable ; en compensation, Un essaim d’existences de ma mort font irruption Et ma vraie appellation, mon vrai nom est ondoiement. Incurvé sous le temps, je déploie un long tissu Recouvrant tant l’herbe délicate que le front absorbé, Et la blonde suite des formes – soleils en train de traverser, Au large de la vie, déverse un passé révolu. Dans l’onde erratique, dans les eaux éternelles sous la terre, J’emporte les vêtements de ceux qui descendent au tombeau Et, purgé, ingambe, je cours – quel subtile soubresaut – Au travers de salons magnifiques, ou d’humides tanières… De la sorte, dans les Terres en taillant de vastes accès Vers des rythmes dépassant à jamais tout entendement, J’offre et mets dans la Très haute Balance mon riche changement De tant d’existences et d’un nombre égal de décès. (Traduction : Constantin Frosin)
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