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agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-01-19
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sur une note en fuite de la portée
une pierre roulait à l'arrière d'un train elle m'a rejoint à la première station elle est montée et est entrée dans le compartiment du wagon pourrais-je m'asseoir a-t-elle demandé une feuille une plume et une mouette une fleur d'un peuplier oublié sur la route que je te dise quoi et comment avec alors et maintenant j'en étais resté ici à sa question tombée dans ma pensée les autres s'étaient égarées entre une pierre couverte d'algues vertes et bleues rencontra une grande méduse et un poisson vois comme le nœud se serre dans la vie et dans le rêve lorsque tu sais que dans la quête se trouve le pont d'un gouffre lorsqu’il s’égoutte en un instant sur l'œil du renom et s’écroule en toi la chaleur de la semence du bonheur cette gouttelette-là roulée dans une feuille de chêne est ce même point de dé endormi entre ici le poète s'est arrêté il a tourné la page et il a lu concerto con violino solo obligato quelques pages auparavant d'une charrette tirée par des souvenirs et une rage de dents glissèrent trois pétales et une feuille rare Place Ovide à l'intersection des souvenirs la pensée s’emplit des rues amassées devant un joueur tricheur (légèrement myope, de telle manière que lorsqu’on le regardait droit dans les yeux, son regard glissait dans une pensée cachée) si tu avais bien observé comment il passait entre les deux chaises et le groupe de personnages tu aurais vu qu'il nous arrive toujours d'attendre ou courir aujourd'hui concertino est un corridor et une haute falaise assez rocheuse d'où le Tymp mord timidement… il était une fois toute une nuit habillée de coquelicots la tasse de café bon augure nœud fort marquage papillons anonymes violoncelle sous la clé venus sur les ailes du vent c’est ici que commence le long moment une bouchée de seuil silences après silences se sont amassés dans le trou d'une pomme mangée par un ver et dans le pas voûté par les attentes le tourbillon de neige filtre la lumière la tempête de sable les bons moments un coquillage écho nocturne le sens entre il est tard par-dessus l’escalier au carrefour le désert les pas nus l'éclat de la sphère le jour des portraits les silences rentraient du vignoble frémissant de lumière jaune rougeâtre l'esprit égaré dans les folies du moût du raisin un fourneau brûle à grand feu sous l'eau de vie laissant entendre grésiller les nervures du temps dans le sang s’entassent de nouvelles torches sous la pression de sanglots gémissants Constanta, le 17 septembre 2008 (signe pour ma sœur) d'après "concerto" (con violino solo obligato), de Ioan-Mircea Popovici
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