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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-01-02 | |
FALAISES
Entre absence et présence, là où se jettent les mots à mot, la pensée à la vague, là où se cogne la volonté et tous les sens confondus; là où ne dit mot le silence des falaises,où ricochent comme galets, des mots trop plats, le poète se crée des locutions à lui, qui ont, tel le reflux du flux, la saveur de l’oublie et celle des retrouvailles. Flux, reflux, Pèlerinages aux sources La marée taraude les à pic, Des grands escarpements pédagogiques, Elle nous apprend LA VIE, Nous apprend à vivre. Falaises des pentes de la logique, Aux frontons des questions métaphysiques, Elles nous apprennent à SENTIR et à RESENTIR. La raison ne peux rien face au REEL ! Comme se jouent les cartes d’un Tarot, Un pendu entre ciel et terre, tout horizon Ne dit rien de lui-même. Seul, L’avenir est imprévisible dans le marc des eaux troubles. Falaises, fadaises ! Erodée de balivernes, imaginaires réalités, mensonges nus et crus, Sornettes à couler des jetées de béton Sur les plages de l'Impossible. Brises d’eaux aux chevaux des vagues, Brides d’eaux comme cheveux aux vents. Soufflant, courant, crins de sel aux nuages, Écriture sur la peau, à la page des eaux. Fleurs au sommet des falaises Edelweiss aux murailles des yeux. Nulle vision ne peut cristalliser le sel ! Sculptures des eaux aux paliers froids Des clepsydres. Faute de boire le cidre bouché des sabliers, Le temps se noie d’éternités. Brise-larmes aux digues, Quais, de tous nos regrets. Contre vents et nausées, La vague nous essore, nous roule, humide, De ses images échouées comme cétacés. Transparent aux vents Le miroir des falaises se mire à l’estran et l’os. Inondation des marais de mes sens, Immersion totale, Biotope à marée haute dans le regard des eaux. Zone de marnage entre nos corps jetés En pâture, aux marées de la Mère équinoxe. Balancement des eaux au manège des flux. Dernière mesure, tango, Jeux de harpes comme jets d'eaux, Dernier fragment d’un long voyage, Contre sens, À la porte des mascarets. Falaises, bordées d’or et d’émaux, Comme des icônes, fenêtres sur l’invisible, Pour prier l'Espace-temps de nous laisser Nager. Roland REUMOND
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