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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-12-05 | |
LA VIE RIME A TOUT
Pâques 2008, Dieu, que la vie est Belle ! Pour mes seize ans, aujourd’hui même, J’ai enfin trouvé la rime qui ouvre la faille de l’espace-temps. J’ai enfin aperçu le « mot de passe » qui permet de circuler, Librement entre les maux, entre la vie et la mort, La désespérance et la confiance. Entre micro et macrocosme, Entre je et l’autre, « toi », dans la splendeur d’un tu ». Dieu, que la vie est Belle ! Répète l’écho, rime l’écho, Quand le Verbe se dévoile, il se fait réverbération, Quant il lève le voile, IL se révèle tel qu’il est, Pour me découvrir telle que je suis. Pâques 2008, Dieu, que la vie est Belle ! Alors que « ça » ne rime à rien, maux et mots riment à Tout ! Mal à mal, mot à mot, goutte à goutte, aux Baxter de mon pauvre vocabulaire, les mots riment et se roulent de conjugaisons, De déclinaisons et d’expressions heureuses, Car le Verbe veut le bonheur de tous les poètes de la Terre ! Dieu, que la vie est Belle ! Dans l’Univers tout entier, Tout est rime à l’infini des termes sans fin. Le divin verbe du Verbe Divin s’est incarné, Parole, En chair et en os il est parmi nous, Parole de Vie. Il est en moi, pour me défaire et me refaire à son Image. Les mots m’éloignent du « moi-je », égocentrique, Les mots dépassent les mots pour une rencontre avec L’autre, qui est tout-autre, différent. Par delà les nuages, les anges jubilent, De la Gloire du Verbe. Car à la Croix, Ses Propres Mots se sont fait « Maux », Pour dire la douleur des dieux, Mais aussi celles des hommes, Souffrance au cœur du Monde d’Un Dieu Unique et Triple, Comme Trinité Sainte au Cœur d’un Père, de Miséricorde. Le Logos, le Verbe de Dieu fait chair, pour se donner à nous, Nous servir, Lui le serviteur souffrant, Lui, l’Unique, Créateur de toutes choses, Créateur du TOUT, car TOUT rime avec Dieu, Toute rime en Dieu, tout dit Dieu, comme seul Réel, Toute vie rime en Lui, tout dit :0 vient, car Tout à été fait par Lui. Lui, La Parole, dans l’éclair d’un simple OUI, se fait Chair, encore aujourd’hui, Se fait homme, prophète, ami, Frère de sang et frère de souffle. Verbiage dans l’univers intemporel des mots, Rime, rime encore avec remake, à refaire le Monde, Dieu se fait œuvre, Chef d’œuvre, Il se met en œuvre, dans la fragilité des maux, Et celle des hommes. A faire des vers, le prophète ne trouve pas la rimes Qui peut écrire l’Eternité. Ma langue est constituée de rimes et d’îles aux senteurs identiques, Si cela n'a aucun sens, la vie à tout son sens, dans tous les sens. De l’alpha à l’Oméga, l’écho des vents a une finale authentique et identique, mal et mots se pénètrent d’infini. Un mal qui ne rimerais pas avec un mot à quoi cela rimerait-t-il ? Rémanence des maux et des mots, qui reviennent à la charge, Comme repartent les vagues velues, des mousses du ressac, C’est l’imprévu des mots qui se disent s’en décret, sans secret, Permanence, persistance, pertinence des flux et des reflux, Partiel ou total aux rivages des dunes, Aux falaises des phrases bercées de verbes, À aimer se conjuguer. Expérience des eaux moite de sueurs, Phénomène qui dure, comme éternité après disparition de sa cause, Après retrait des varechs à l’odeur d’iodes magnétiques. Hystérésis, mot à maux, mots émaux fortement colorés d’émotions, À rémanence amoureuse, lancinante et persistance comme visions marines, des grand fonds de l’Eternité. Images plus réelles que visuelles, quand le SEL porte le goût aux nues. Sensation visuelle des lettres qui se mettent ensemble pour forniquer des nouveaux mots et des expressions subtiles, Qui subsiste encore mille ans, après la disparition de l’écho. Un mot est une excitation objective qui rime avec grimage, Et maquillage, pour tendre un décor à même l’Infini. La rime donne le son au psalmiste, des rimes croisées à la Croix Du calvaire, comme rimes et rituels ne font qu’un. Flux des eaux qui reviennent à la charge, Sans rimes ni raisons, sans tambour ni trompette, Les mots flux et reflux d’eaux, sans rime ni raison. Le rimmel va fondre les glaces, aux rimayes des jours, Quand les rides disent à l’écart, ce que fentes est au temps, Crevasse intercalaire entre deux vers, qui disent tout, et Qui marquent le départ des glaciers pour des mers intérieures. Coupure intermédiaires qui dit l'écoulement des mots, Entre la roche et le névé, je suis née, comme un oiseau, Entre le névé et le glacier qu'il alimente ma poésie, Je suis trempée au cœur de ma nudité, de neiges éternelles. Les murs de rimaye, renvoie l’écho, miroir à pente forte, Qui rimaille à la maille des mots, comme tissus sans nœud, Ripaille de mots aux ramages des rivages, Mon Dieu, que la vie est Belle ! Pour mes seize ans, j’ai enfin trouvé la rime, Celle qui ouvre la faille de l’espace-temps. J’ai enfin aperçu le « mot de passe » qui permet de circuler, Librement entre les maux, entre la vie et la mort, rimes Entre la désespérance et la confiance. Entre micro et macrocosme, je et l’autre, « toi », Dans la splendeur d’un « tu » à aimer d’Amour vrai, A aimer d’Amour divin. HAYLEY SOULED |
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