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■ Je me rends au ciel ![]()
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-09-30 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt La jeune fille est blanche, elle a des veines vertes aux poignets, dans ses manches ouvertes. On ne sait pas pourquoi elle rit. Par moment elle crie et cela est perçant. Est-ce qu’elle se doute qu’elle vous prend le cœur en cueillant sur la route des fleurs ? On dirait quelquefois qu’elle comprend des choses. Pas toujours. Elle cause tout bas. « Oh ! ma chère ! oh ! là là ... ... Figure-toi... mardi je l’ai vu... j’ai rri. » — Elle dit comme ça. Quand un jeune homme souffre, d’abord elle se tait : et ne rit plus, tout étonnée. Dans les petits chemins elle remplit ses mains de piquants de bruyères, de fougères. Elle est grande, elle est blanche, elle a des bras très doux. Elle est très droite et penche le cou. 1889. (Francis Jammes, De l’Angélus de l’aube à l’Angélus du soir, 1898)
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