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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-09-01
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Je t'ai parlé de mon rêve, comment il a pris forme
Comment Dieu et moi nous sommes-nous rencontrés dans la norme? La mesure intégrale, de paroles et d'abîme entourent à nouveau les eaux et un champ fermé-ouvert de mots Pourtant, tu as dit. Essaie de m'expliquer, comment ça se fait qu'alors... Ici tu t'es arrêtée peut-être en te rappelant comment tout s'est passé. Ou peut-être... Non. Je te demande encore une seule fois, et je promets de laisser tout en l'état. Comment se fait-il qu'alors, quand je t'ai demandé: te rappelles-tu... et maintenant penses-tu que je sais encore comment je t'ai demandé? Vraiment, tu as laissé l'histoire naître au point où la chance brûle à nouveau. En moins de rien le jeu est fait. Je ne sais pas d'où vient cet écho comme un chant. Dans l'escalier en faisant la culbute on entend la sphère-œuf... de quelle inquiétude vient le bleu de l'horizon? Par où entrevoit-on la falaise de la mer? Tu joues avec la pure pensée, comme avec un nuage/ et entre les deux tu t'arrêtes en double rôle/ dans le nouveau souvenir tu casses un vide/ et tu gaspilles un *dor aux silences... Regarde, je reviens et je bois un petit instant tendre/ et je calme une zone cérébrale/ avec des naufrages en jeu de cabale/ par des divisions au passage en spirale/ en pas de jeu, encore aux aguets.../ si tu devais le croire, je t'en laisserais même une trace.../ si tu devais le connaître, je t'en esquisserais un chant// mais comme le rien monte sur la spirale/ j'avais fait la maison entre rêve et fondement/ et je pensais avoir dépassé le "dor" menu.../ seulement la bande on la voyait dans la longue nuit.../ et toutes ces nuits se ramassaient en trois montagnes... et même si je te crois, que ce n'est pas le début / que seulement là -bas où chante le muet/ mais je te dis que la voie est encore très longue/ là où le sommet est la vallée... Le souvenir du bonheur passé est la douleur de la journée d'aujourd'hui. Toute chose commence à chanter, comme je réussis à les garder sur une portée, et les notes sortent des cordes du clavier et du corps qui résonnent et il n'en font qu'à leur tête, dans une musique non contrôlée, où seuls les modules des octaves peuvent encore les tenir dans la bille qui contrôle la pression du fluide qui alimente les cordes et la musique de la vie et tout se passe dès maintenant au delà des mots et du hasard et, seuls, ils heurtent les moments du silence et laissent des traces, des signes et tout ce que tu veux et que tu ne veux pas... et en plein concert je me rappelle qu'elle ne peut pas distinguer deux mélodies et j'ai envie de mettre au feu le clavier que j'avais réveillé... et je presse, je presse, je presse... avec toutes les harmonies et les fausses harmonies et je laisse tout pour qu'ils n'en fassent qu'à leur tête, leur âme et leur approximation... Le Tymp se défeuille et l'hiver se couvre de feuilles... *dor = sorte de nostalgie d'apres "Cutia de tinichea" (Scrisori), par Ioan-Mircea Popovici ................ Montréal, le 31 août 2008
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