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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-06-17 | |
DES MONSTRATIONS DE VAGUES
Comme dévoilement, révélation salée, chaque vague est une nouvelle découverte. Chacune explore nos paysages intérieurs, les désirs de nos âmes, les pulsions de nos corps. Pulsations comme mille vagues pour s'approcher du Verbe sur des chemins qui sont comme des pèlerinages au labyrinthe des soupirs et des rêves humains. Mille vagues pour s'approprier des mots sans cesse dépassés par le flot de la vie. DES MONSTRATIONS DE VAGUES C’est une marée qui envahie la chambre, Un flot de rêves qui cauchemardent humide, Aux grands chevets des falaises de craie. La vague n’est pas sans logique de vaguer, Elle n’est pas dépourvue de raison de fluer, Et de donner aux vents toute sa raison d’être. Ce n’est pas parce que l’on nomme : marée, Cette saillie d’eau, des grands fonds marins, Que la marée est mariée, au vent et à l’eau. Sur la plage, le marchand de sables est passé, Les enfants dorment aux rouleaux du rêve, Comme méduses médusées, par un quartier de lune. Crabes en armures, chaque vague porte en soi Une image, et chaque image porte sa vague de sens. Du passé à l’avenir, la vague nous mène et nous emmène, Elle ne regrette rien ! La Mer ne regrette pas l’issue de la vague, Poussée dans le dos par tous les vents contraires, Pour des raisons de luttes entre bien et mal. Elle rejette ses gants d’eaux, ses grandes moufles écumeuses, Au levant des amertumes. Chaque vague inspire, chaque vague est pépite Dans la coupe des eaux, au fin fond des abysses, Comme l’absinthe mêlée au miel a des saveurs de sel. Le temps de boire jusqu'au bout de la nuit, D’écrire quelques vers aux saveurs de l’aurore, Le filtre des Amour, la lie des marées et le suc des falaises, Comme des alluvions, se déposent sous ma plume. Fiels des sources et des biles de mer, qui fluent entre deux lieux, Entre deux lignes, à la ligne, virgule des écrits rances, Et mêlent les deux saveurs, du Ciel et de la Terre. Sous la lune occultée, la marée et ses vagues, Convoitent en juste Mèr, Et de souffler à la pointe de l’œil, Pupilles-coraux Dévoilement Elle est AMOUR ! Transportant nos plus sombres peurs, Au-delà des grands fonds. Quelle sorte de magie vague-t-elle en ELLE ? Ailes aux vents comme voiles déportées, Sortilèges de l’eau ou de l’Amour, qui sait, Qui porte l’ensorcellement de tous les Mondes nés ? Dans son sillage d’eau à travers tous les âges, Qu’il faut écrire et récrire sans cesse, Qu'il faut nommer : Mèr pour que mère porte fruits, Confirmer la Mèr, humer la Mèr pour devenir poète. Roland REUMOND
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