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NOTES DE VOYAGE
poèmes [ ]
La dialectique de la vague

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par [Reumond ]

2008-05-16  |     | 



La Mèr est cet espace sémantique, public (La Mer, offerte à tous les regards) et Privée (La Mère, Matrice originelle, porteuse de toute grâce).
Entre Ciel et Terre, la vague, lieu du symbolique et du sacré par excellence, Lieu de tous les manques, nous parle de ces deux espaces : le champs du public (terrestre) qui est celui de l’imaginaire et le champs du REEL (Céleste; l’un et l’autre présents et présence dans un mouvement, qui se voudrait presque trinitaire.


NOTES DE VOYAGE

Comme nous tous, elles sont de passage.

Les vagues jouent ensemble depuis la nuit des temps, L’enjeu étant de taille aux confins des pensées, Pour écrire la vie aux tableaux des falaises.

Les vagues jouent ensemble, depuis la nuit des temps, Quand l’Océan Originel était Mère de Grâces.

Elles explorent l’inconnu aux portes de l’infini, Constituant des preuves de l’existence du REEL, Visibles et invisibles au Royaume des Lieux.

Comme peintures du REEL, des images, des mots, Des musiques qui nous disent le Ciel.

De mémoire d’eaux, quelque part au centre de l’Infini, Dans le vide, l’AMOUR respire à plein poumon.

Au cœur du Tohu-bohu, capharnaüm de vaguelettes Et de vie en suspension ... De toute éternité, À la périphérie même du premier big-bang, L’AMOUR était là, déjà, À l’instant précis où Dieu écrivait le MONDE Sur son ardoise de craie aux falaises des corps,

L’Esprit planait avant tout, à la proue sculptée des eaux Et l’Amour était déjà là victorieux Et « Présence » moite, dans nos mains de primates.

Sur la corde des eaux, Comme sur les touches mouillées d’un grand piano, Le souffle transformait le vent en harmonie, Comme dans une fable humide, écrite de mains moites, Comme des notes de voyages, un duel de vents et d’eaux Pour dirent aux grands oiseaux de mer, que l’AMOUR et Le Souffle étaient toujours vainqueurs !

Dans un discours philosophique inattendu, Tendu, répond l’écho rance des mers, Le programme des océans déploie son ADN, Pour apporter la VIE au vide, Et la Lumière au néant.

Fluxion des eaux Véritable flexion, génuflexion et réflexion Basé sur le dialogue sempiternel Et bien illégal entre le Ciel et le Terre.

Improvisation, où toute vie s’essaie à survivre, S’adaptant entre les mains de Dieu.

Interactions fragiles entre vie quotidienne Et vie spirituelle, passé et avenir, imaginaire et REEL Comme « Création », comme « Evolution » Dans des univers respectifs et spécifiques.

Terre et Ciel, chacun arrangeant sa composition De l’autre au TOUT AUTRE, En mettant sa propre couche d’auteur, Sa corde personnelle de Créateur.

Ce voyage de mots, ce voyage de notes, Est tout un concentré de grâces que la vie apporte.

Eternité de dialogue ininterrompue, Entre le VERBE qui se dit et les maux qui s’écrivent De chairs.

Comme des crachats, sur nos peaux dénudées Et des mots qui font crachins, en nos bouches humides, Des mots forts, pour dire le mal qui se répand, Trainée de poudre à même nos regards.

La vague parle toute les langues et bien plus encore ! Depuis le premier MAL, depuis les premiers MAUX, L’homme se dit, différent, presque HUMAIN.

De l’humus tiré il respire et voyage, aux 4 coins du globe Il se dit des histoires qu’il tisse avec la vague Et les cordes du vent.

Concert amoureux entre la Matière et l’Esprit, Raison de vivre au delà de toute raison, De raisonner au-delà de tous les mots.

Dédiant chaque flot à de lointaines contrées, Souvenir d’un temps où l’homme était Landes, Dans les vents et les notes.

Vents qui ont donné des ailes aux anges et puis aux vagues, Pour dire en mer la musique du Ciel et celle de la Terre, Les notes de voyage d’un trio, d’un AMOUR, d’une trinité, D’un partage vital, D’un don gratuit qu’il nous reste à accueillir.

Roland REUMOND



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