tu m'as laissé deux lignes qui traversent le désert vers le Paradis de la solitude d'un poète :

"une portée s'étend en moi et elle tient une intégrale
une symphonie de belles étoiles remplit de rêve une heure banale"

tu es un verger fleuri d'une douce pensée de petits fruits aux oreilles à l'écoute...
cachée derrière le cerisier, je cherche l'écho de ta voix levée de la merveille de l'huile sacrée...

une larme s'arrête au bord de la journée, près d'un chêne qui donne de l'ombre à une croix en pierre, avec une photo de poète aux yeux qui me regardent au plus profond de toi... je reprends espoir que tu pardonnes, dans un oubli rare, le geste de la pluie d'été d'avoir pleuré en automne l'étoile brillante tombée de la Grande Ourse dans ta main, en se mêlant aux fleurs... si blanches, qu'il n'est pas possible d'en voir nulle part ailleurs, même dans le Tymps...

je te laisse dans mon rêve, au bord d'un motif de la portée d'Yvves... c'est lui qui va ouvrir la porte du milieu de la plage pour entrer dans la photo 4013 du trident impossible... parmi les trois, un violoncelle... ou un violoncelliste (?!)... juste un détail...