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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-01-29 | |
Je ne sais plus quelle voix
Au carrefour boisé du sommeil Un sommeil sans tête Portant l'épitaphe des rêves Sur le flanc torrentiel des pas Traçant sur mon corps Les sillons précités du silence Aveu sans visage Je ne sais plus quelle voix Au point où je pense que tout Ne peut être que moi Myste de mon éternité De mon ultime victoire Me dit : orthodoxe et hérésiarque Que l’effigie tenant l'argumentation Sur le flux nervin des mots N'est que ma dernière lettre Rendue à la concision draconienne Sur les fumées testimoniales de mon corps De l'aveu sans visage Sans œil sans voix Je suis le cri éternel de cet aveu Sans visage où l'écoute, Prester de toute la mémoire la parole dans son écrin assouvi Œil dans la matrice de la blancheur Œil dans le vide de son propre visage Pressurant les dernières humeurs Des chromes diurnes Avec la voix dans son éclat Etrange aux ondes de l'écoute Avec la voix dans ses débris L'écoute seule reste fidèle À l'éclatement du rêve Dans le dernier sommeil Et dans le dernier éveil Enfin peu m'importe l'impunité du patriarche J'ai en moi ma délivrance Mystère en moi pour moi-même Tous les miroirs sont derrière moi Je suis les pas de mon dernier silence Je suis le patriarche de mon dernier sommeil.
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