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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2007-09-12 | | Seule, au large Je nage. Je lutte contre le courant, Les langues, les lames, les vagues. J’avance en reculant Dans la foule, la vie, les flots. Sans espoir, J’avance. Au loin, les lumières de la côte, La vie, la foule, la terre, Mes congénères, mes frères. Si loin, inaccessibles. Elles sont si loin les lumières de la côte, Inabordables. Pourtant à quelques brasses, Appel et rédemption. Le souffle s’épuise : Boire la tasse Au fond de l’océan Et devenir eau… Je suis mer grondante et fière Loin de la côte et de ses lumières Glaciale et retenue Si dense et gouttelettes Secrète et accueillante Ogresse aux mille ventres J’avale et je vomis Je garde dans mes entrailles Le souvenir des vies L’ombre des destinées Toutes celles avortées Achevées dans mes flots Loin des lumières de la côte Au plus profond des ténèbres La vie lutte et se débat Pour retrouver les bras De ceux que l’on célèbre Je suis sel, je suis écume Je suis sirène et plume Je suis sœur fidèle de la lune Je suis houle sous le vent La marée et les courants Moi, mer insatiable Je tue et je console Alibi confortable Dérive et boussole Mais les lumières de la côte Si lointaines lumières Sont falotes Face aux étoiles buissonnières
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