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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-11-12 | | Comme l’eau qui roule sur les cailloux du ruisseau Et emmène l’empreinte de mes doigts Et rien de plus Comme la fougère qui foisonne dans les bois Et parfume mes cheveux Et rien de plus Comme la neige qui engourdit la montagne silencieuse Et garde le souffle de ma voix Et rien de plus Comme les algues qui recouvrent le chalut mort Et me parent d’un collier d’effroi Et rien de plus Les ombres du jour se morfondent les rayons de nuit se confondent Et rien de plus Comme le gardien d’un phare Dans les dunes du désert Et rien de plus Comme le triste garde-barrière D’un passage à niveau oublié Et rien de plus Comme le pêcheur de mer haute Ramène une sirène dans ses filets Et rien de plus Comme l’ermite dans son antre Convoque le monde à ses pieds Et rien de plus Comme le poète perdu dans ses vers S’effondre ivre de mots Et rien de plus Comme le fidèle, pieds nus, corde au cou Blasphème et balance ses amulettes Et rien de plus Comme le peintre jette ses couleurs Et peint le monde de ses doigts nus Et rien de plus L’ombre de tes yeux poursuit mes pas Et je fuis dans la nuit là où tu n’es pas. Et rien de plus
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