agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2021-08-04 | |
Te souviens – tu les saisons qui se rencontraient dans le parc, sur le banc en bois, peint en vert, que tu contournais chaque fois pour chercher des trèfles à quatre feuilles?
Tu passais rêveuse à côté de mes paroles …un peu confuse, un peu fâchéee, un peu intriguée et je restais perdu dans des rêveries superficielles en pensant à la réaction que j`avais construit dans tes yeux, sur ton visage, dans ton corps… Te souviens – tu? Puis on gardait silence pendant des jours… Je t`appelais avec mes pensées et toi, tu te taisais. J`avais l`impression que tu voulais me vexer. Tu me laissais seul avec moi et... j`en avais marre. Je me savais très bien. Pourquoi tu ne disais rien? Pourquoi dire quoi que ce soit? Je me connais assez bien et, d`une certaine façon, je me sens nu même devant toi. Je me tais et toi, tu dis des choses sur moi...D`où me connais – tu? Comment faire pour me cacher de toi? M`enfuir? Je pourrais le faire mais je tomberais ainsi, de nouveau, dans cette réalité, si connue pour moi qu`elle ne me dit rien de plus! Je suis seul en attendant un de tes mots dans mon e-mail...Tu n`as aucune idée comment j`attends te lire de nouveau... même si je ne dis rien de tout ça...Pourquoi en dire quelque chose quand je sais que tu es entrée en possession de ma raison, de ma volonté, de mes pensées? Avec toi je me sens quelqu`un qui lit le journal au café, le matin: je sais qu`il n`y a rien de nouveau au niveau des nouvelles, je sais bien ce que je vais lire dans les pages du journal, mais je ne connais pas tous les détails: noms, chiffres, locations, etc. Je ne comprends pas comment peut – tu me connaître comme ça! Je suis ton journal de matin, lu languissamment au café... Et je ne connais rien de plus ennuyeux, mais...ta manière de me lire m` amène vers moi, l'éternel sans-logis, juif errant… Et je me tais de peur que tu ne voies même cela en moi. Mais plus je me tais, plus tu me cherches parmi les silences...Et je joue à cache-cache avec toi. Je joue, oui, mais il y a un je – ne – sais – quoi dans ton regard qui me dit que, peut être, c`est toi qui joue à cache-cache avec moi… Beaucoup de personnes m`ont laissé jusqu`a présent libre d'être moi. Tu le fais aussi...mais différement…parce que tu n`as aucune raison de m`aimer comme je m`y suis habitué. Et tu ne le fais pas! Et tu ne te fais pas de soucis parce que tu ne m`aimes pas comme je veux être aimé …parce que tu veux que j`apprenne à aimer, à m`aimer… à t`aimer? J`ai peur d`apprendre à me taire. J`ai peur de parler à tort et à travers...J`ai peur que tu n`as laissé, ni aujourd`hui, deux mots dans mon e-mail... Je me demande si le banc vert du parc, celui que tu contournes tous les jours, le vieux banc sur lequel on a dit tant d`histoires, celui qui as entendu mon histoire...je me demande s`il a entendu aujourd`hui ton histoire aussi ou tu l`as évité comme toujours pour aller chercher des trèfles à quatre feuilles?
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité