agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ L'hiver
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-05-25 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Ce long regard qu’un soir d’Avril Tu me jetas à la fenêtre, Ce long regard : où peut-il être, Ce long regard où donc est-il ? Ce baiser dans la nuit trop brève Trop brève pour nous apaiser Ne l’avais-tu donné qu’en rêve Où donc est-il ce long baiser ? Où donc est la peine éternelle Dont tu croyais mourir un jour, Où donc est ton unique amour, La bien-aimée où donc est-elle ? Ton cœur insaisissable a fui Dans l’abîme où va disparaître, Ton cœur d’hier sera peut-être Dès ce soir ton cœur d’aujourd’hui… Et c’est dans la tombe entr’ouverte Que tu les retrouveras tous Innombrables sous l’herbe verte Et fidèles au rendez-vous. (Jeanne Neis-Nabert, « Carnets d’une morte » in Silences brisés, 1908, pp. 93-94)
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité