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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-04-06 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt La mer étreint la terre blonde Et soupire et supplie en vain. -« Je n’aime que toi seule au monde Entr’ouvre-moi ton cœur divin ! »- La terre étreint la mer profonde Et supplie et soupire : « Ô Mer Je veux m’abîmer en ton onde, Entr’ouvre-moi ton cœur amer ! »- Mais leur désir pareil au nôtre Est si farouche et si fervent, Qu’aucune d’elles n’entend l’autre Et que leurs voix meurent au vent. (Jeanne Neis-Nabert, « La mer» in Silences brisés, 1908, p. 59)
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