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■ Magnolia
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-01-30 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt « Mourir… dormir…» Hamlet (Shakespeare) La cadence de l’arbre endort sous les ramures Les petits des oiseaux et les bourgeons des fleurs, Les rumeurs des jardins faiblissent en murmures, Dans l’ombre les rayons éteignent leurs splendeurs. Je pleure… apaise-moi, nuit divine et si douce, Que surpris de langueur je me sens défaillir, Moi qui voudrais aimer et que l’amour repousse, Veux-tu m’ouvrir ton sein et me laisser mourir ? Le monde est loin… si loin… Dans cette ombre isolante Je me perds… Lentement l’oubli descend vers moi, Je ne me souviens plus… et de sa voix troublante L’avenir en mon cœur n’éveille pas d’émoi. Est-ce la mort qui vient du ciel où se déroule Le cortège infini des mondes inconnus, Vient-elle des parfums dont le fleuve s’écoule Dans l’air silencieux vers la blanche Vénus La mort, qui nous endort au milieu de nos fièvres En nous touchant le front de sa sérénité ? La vie ? Un souffle amer qui brûle entre nos lèvres Comme un funeste encens vers la Divinité. Vivre ? vivre ou mourir ? Si la mort est pareille À ce soir où la paix baigne la volupté, À ces chants assourdis… Que rien ne me réveille, Ô nuit ne finis plus, sois mon Éternité ! Surbiton-Hill, 11 juillet 1902 (Jeanne Neis Nabert, alias Sijenna, Humble moisson, 1903, pp. 70-71)
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