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agonia Textes Recommandés
■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-11-01 | |
nous nous embrassions avec des pétales égarées. de nouveau ramassées
au poignet de nos mains minces. sentimentales. angoissées. ancrées dans la racine du vieux tronc devenu la source irisée des souvenirs aux larmes de la rosée nous allumions la lune. aussi les autres candélabres nous célébrions des dimanches chaque jour. nous banissions la nuit. c’était toujours l’équinoxe. sveltes dans la lumière nous nous régénérions les joues. toi l’éternel pèlerin perdu dans le labyrinthe du bleu temple transhistorique, à l’ombre diaphane-incitante de mon parfum d’oiseau en porcelaine moi une chimère onirique recomposée dans les tréfonds du chevalier-troubadour. l’orage d’été dompté. fait pré d’anémones ou fontaine de papillons en velours nous tous les deux sur la feuille d’absinthe non-douce inspiré tendrement sans remords dans le pollen d’étoiles filantes ou dans des calices obsolètes. aphrodisiaques. nous nous sommes retrouvé le premier sourire. le premier mot. la tristesse originaire. le silence de jadis. vêtu chacun des habits de l’autre. inondés dans des sphères concentriques moi badigeonnée autour de la terre incandescente sacralisée par tes maux d’amour envers moi toi le frémissement de mon iris fécondé à tes appels jamais résignés
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