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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2013-12-09 | |
Un monde à peine soupçonné
flotte parmi mes pensées, par mon corps Je voudrais le retenir, il m’échappe comme l’aigrette du peuplier Je me sens entrer en lui je me sens devenir plus légère que le duvet et une paix ravissante m’enveloppe comme si Le Seigneur dormait en moi pour l’éternité Je m’élève plus haut, toujours plus haut sans moi et pourtant c’est moi qui m’élève C’est un monde à peine soupçonné qui me baigne en lumière divine Et cet état de bien est l’état naturel des premiers gens quand les anges nous tenaient dans leurs bras et les étoiles flottaient au-dessus de nos têtes Mais une voix me chuchote au-dessus des nuages que la terre est plus près de moi et mon âme ne croîtra pas dans ma poitrine jusqu’à ce que je ne sois pas secouée par le vent Jusqu’à ce que je ne fusionne pas avec la terre et que ne sois pas foulée aux pieds par ceux que j’ai tirés de la boue et que j’ai aimés comme on aime les dieux Ce n’est qu’alors, ce n’est qu’alors que mon âme jaillira vers le haut comme un vaisseau cosmique, enveloppée en une lumière tendre qui s’appelle, depuis une éternité, Dieu.
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