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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2012-09-18 | | Les feuilles des peupliers jaunissent et tombent, La terre frémit d’automne sur son navire, Et sur le carnaval tacheté du monde, Tombe le brouillard, en effaçant les rires. J’attends une douce saison pour me purifier, Une sainte saison avec de bons conseils, Mais qui pourra vraiment m’enseigner, Tombée en moi-même, comme dans un cercueil? Ces anges, alléchants, séduisants, Ils sont partis. C’est tard. Pour eux, la cloche douanière Sur les chemins d’été toujours errants, Frappe, d’un beau temps, aux profondeurs de terre. Comment trouver les vieux chemins d’automne, Quand je connais juste les errances d’été ? Je n’ai jamais eu la peur qui cantonne, Et ma jeunesse était mon unique fée. Mon ombre s’agrandit vers minuit. Aux portes d’hiver je pense au dernier mot, Que j’avais à te dire, mais le froid s'épanouît, Et c’est trop loin mon âme, unique pavot. Je prie d’avoir une dernière audace, Me regarder, moi, vrai bastard du sort, L’éternité sera ma dernière glace, Tous les chemins vont toujours vers la mort. Seules, mes pensées, vont regagner la grace, Toujours jeunes, libres, sans jamais oublier, Et mon baiser, qui embrassera la trace De ton pied, par les chemins d’été…
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